#391 Créer une épreuve Longue Distance accessible & familiale : le défi du HAUT’MArN Triathlon avec Nicolas Hauptmann

🎙️ Dans cet épisode, on reçoit Nicolas Hauptmann : le sportif novice qui démarrait le triathlon sur la pointe des pieds, devenu organisateur d’épreuve.

💬 On y parle de ses débuts sportifs atypiques, de sa drôle d’histoire avec le triathlon de Gérardmer, et de la création d’une nouvelle épreuve Longue Distance, le HAUT’MArN Triathlon.

🚀 Un témoignage où l’expression “attraper le virus du triathlon” prend tout son sens.

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Notre mission reste inchangée : rendre le triathlon accessible à tous, des débutants aux élites, en passant par ceux qui reprennent après une pause. Avec OpenTri à nos côtés, attendez-vous à plonger encore plus profondément dans le monde fascinant du triathlon. 🏊‍♂️🚴‍♀️🏃‍♂️. Gardez le pas, gardez le rythme, et surtout… gardez la passion brûlante pour le triathlon qui nous anime tous. 🔥💪

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Ermanno : Avant de démarrer ce nouvel épisode, on a une invitation spéciale pour vous. Je vous invite à nous rejoindre sur devenire-triathlète.com. Vous allez y retrouver tous les épisodes, mais aussi des conseils, des guides, des ressources et des outils gratuits pour débuter, progresser ou performer en triathlon. Et on mettra tout ça à jour chaque semaine. Allez, on se retrouve tout de suite sur devenire-triathlète.com. Et d’ici là, bonne écoute de ce nouvel épisode. Salut les sportifs, c’est Ermanno. Et je suis très heureux de vous recevoir pour un nouvel épisode du podcast Devenir Triathlète X OpenTri. Et oui, on vous l’a dit déjà depuis plusieurs semaines, on collabore avec OpenTri qui, de temps en temps, vient nous rendre visite sur le podcast, mais travaille aussi beaucoup en coulisses. Aujourd’hui, je suis très heureux d’échanger avec un auditeur, un fidèle auditeur du podcast qui m’a contacté pour me remercier pour les podcasts et j’apprécie beaucoup. Et puis parler aussi d’un autre sujet que l’on va aborder dans le courant de cet épisode. Je suis très content de tendre le micro à Nicolas. Nicolas Optman. Salut Nicolas.

Nicolas : Salut Ermanno. Bonjour à tous. Merci de me recevoir.

Ermanno : Je t’en prie. Alors, ça fait quoi d’être de l’autre côté du micro ?

Nicolas : Ça fait franchement bizarre. Déjà parce que j’avais eu cette remarque-là quand j’avais commandé des trucs chez Ohana et que j’avais eu Olivier au téléphone. J’ai l’impression de le connaître par cœur, ce mec. Là, c’est pareil. J’ai l’impression d’avoir une voix familière en face de moi. Alors qu’en fait, c’est que la voix. C’est très, très bizarre.

Ermanno : Bon, écoute, j’espère que je serai à la hauteur. Des échanges qu’on a déjà pu avoir. Et puis de cette voix que tu as l’impression de connaître et d’apprécier. On embrasse d’ailleurs Olivier qui très certainement nous écoute et qui n’est pas là pour le moment. Nicolas, écoute, je te propose de revenir avec toi déjà sur toi, sur ton personnage, sur ta personne. Qui es-tu ? Que fais-tu dans la vie ? Et puis après, on attaquera le sujet du triathlon quand même.

Nicolas : OK. Écoute, Nicolas Optman. J’ai 36 ans. En France, j’ai toujours du mal. Je sais que je suis né en 88. J’aurai 36 ans à la fin de l’année. Je suis directeur opérationnel d’un groupe qui conçoit, distribue, fabrique et répare des instruments et des ancillaires de chirurgie. Voilà. Donc, je suis pas mal occupé et je m’éclate franchement professionnellement. Je suis localisé en Haute-Marne, mais je suis un expatrié puisque je suis mozellant à la base.

Ermanno : Ouais, la Haute-Marne et la Moselle. Ça va, c’est pas si éloigné, quoi.

Nicolas : Non, non, c’est deux heures, c’est facile. On est bien d’accord. Donc, voilà, je suis né à Metz, grandi à Metz. J’ai fait un parcours académique, je dirais classique, standard, quand on s’en sort pas trop mal. Donc, j’ai été faire un bac génie mécanique dans l’usinage. Donc, j’ai appris à fabriquer de la matière, à usiner de la matière. Derrière ça, ça marchait plutôt bien. Donc, je suis rentré en école d’ingénieur mécanique, orienté plutôt généraliste, à Metz également. Il faut se dire qu’à l’époque où moi, j’ai passé le bac, je voulais quitter le cocon familial et puis embrasser une vie d’étudiant. J’avais l’idée d’aller à l’INSA Lyon. Et puis, un jour, mes parents sont rentrés, enfin, m’ont attendu le soir en me disant écoute, l’année prochaine, on part en Chine.

Nicolas : Attends, quoi ? Comment ? Donc, voilà. Donc, finalement, plutôt que de partir vivre à Lyon en appart étudiant, je suis resté à Metz dans un appart étudiant qui faisait la taille d’une maison avec un jardin, quoi.

Ermanno : Ça va, il y a Pierre.

Nicolas : Ouais, c’est pas mal. C’est pas mal. Du coup, voilà. Donc, j’ai fait l’école nationale d’ingénieur de Metz. Et puis, j’ai commencé ma carrière professionnelle dans l’automobile où j’ai fait d’abord des postes de chef de projet d’optimisation, de productivité. Chez un sous-traitant de rang 1 pour l’automobile, je faisais des colonnes de direction. Rapidement, j’ai pris des fonctions de management, de gestion de service. Et puis, voilà, j’ai grandi au sein de cette société. Et puis, au bout de 8-9 ans, j’ai été voir un petit peu ailleurs si l’herbe était plus verte. Spoiler alert, elle n’y était pas.

Ermanno : Spoiler alert, elle est rarement plus verte dans le champ d’à côté.

Nicolas : Elle est rarement plus verte ailleurs, mais pour autant, elle n’était pas plus belle, mais elle n’était pas plus verte. Mais ça m’a permis de… De me poser d’autres questions et notamment aussi d’apprendre beaucoup. J’ai eu une expérience qui était intéressante parce que j’ai beaucoup appris d’autres choses que je n’avais pas vues dans ma première expérience. Et suite à quoi, j’ai eu une opportunité de partir en Haute-Marne pour changer complètement de domaine d’activité et de partir dans le médical. Je suis arrivé en Haute-Marne il y a 5 ans maintenant. D’abord pour faire des prothèses. Donc toujours dans des fonctions de management. Fonction de service, gestion de production, etc. Mais pour faire de la prothèse et un petit peu d’ancillaire. Donc l’ancillaire, pour préciser, c’est la boîte à outils du chirurgien. Mais l’outillage spécifique, on va dire. Donc pour poser une prothèse de genoux, il faut des ancillaires de chirurgie de genoux. Ça reste des outils de pose. Donc voilà. Et puis ça se passait plutôt bien et je m’éclatais. Et puis j’ai eu une super proposition il y a un an pour rejoindre le groupe. Dans lequel je travaille aujourd’hui. Pour prendre la direction d’abord d’une usine. Et là, je viens de prendre la direction de l’ensemble du groupe. Donc voilà. D’un point de vue pro qui je suis. Certains diront, ça m’a fait rire, mais certains diront. Mais quel boomer celui-là qui se définit par son boulot. C’est quoi ça ? C’est pas ça la définition d’une personne. Mais pour autant, moi c’est clairement comme ça que je me définis. Parce que je m’éclate dans ce que je fais. Donc voilà. À côté de ça, on en a un petit peu parlé en off. Mais j’ai eu la chance d’être accompagné par une femme formidable. Qu’on salue d’ailleurs. Qu’on salue au passage. Je pense qu’elle nous écoutera.

Ermanno : Et d’ailleurs, c’est pas du tout télescopé, une femme formidable. C’était pas du tout des éléments de langage qu’elle t’a fourni juste avant l’épisode. Pas du tout.

Nicolas : Je promets que j’ai pas du tout d’éléments de langage à utiliser pour le podcast du jour. Donc qui partage ma vie depuis quelques années maintenant. Avec qui on partage. Qui partage un peu de sport et qui, doucement, je pense, va réussir à l’emmener vers le triathlon. Mais on en discutera peut-être un peu plus tard.

Ermanno : Si tu veux, j’ai un bon podcast à te recommander. Ça s’appelle « Devenir triathlète ». C’est pas mal. Le pitch du podcast, c’est d’inciter les gens à devenir triathlète. Et puis après, à progresser. Et puis après, à performer. Donc je te ferai le lien si tu veux.

Nicolas : Il semblerait qu’elle ait déjà entendu ou subi quelques épisodes dans les différents trajets. Notamment Metz-Chaumont. Mais aussi les trajets de départ en vacances. Donc je pense qu’elle connaît. C’est peut-être ça. Ou c’est peut-être le fait de me voir faire un peu mes petites aventures. Mais en tout cas, elle court de manière régulière. Elle aime nager. Et donc maintenant, il faut que je la mette sur un vélo. On a déjà réussi à lui faire faire une ou deux sorties en vélo. Et ça commence à… Finalement, c’est pas si pourri que ça le vélo. Donc peut-être qu’on va y arriver.

Ermanno : Écoute, on croise les doigts. On suivra. On suivra d’ailleurs. Comment ça se passe ? Tu n’hésiteras pas en off. Tu fileras son numéro. Puis je la stresserai un petit peu. Toutes les semaines, un petit SMS pour lui demander où elle en est. Toutes les semaines, c’est peut-être un peu violent quand même.

Nicolas : Ouais, c’est un peu violent. Alors après, il faut aussi dire que… C’est bien, je vais parler d’elle. Je vais être récompensé. Mais il faut se dire qu’on a l’habitude de dire dans la famille un projet à la con à la fois. Et elle, en ce moment, son projet à la con, c’est médecine. Parce qu’elle a repris ses études de médecine. Enfin, pardon. Elle a repris des études pour faire médecine il y a quelques années. Et donc, en ce moment, le sport, vraiment, quand elle a un petit peu de temps, et Dieu sait qu’elle n’en a pas beaucoup. Parce qu’elle a eu la bonne idée de faire 1G, de bosser. Et puis finalement, c’est pas ça que j’ai envie de faire. Qu’est-ce qu’on fait ? Et puis bon, allez, je repars en médecine. Donc voilà.

Ermanno : Bah écoute, tu la féliciteras. Parce que c’est super courageux comme démarche. Surtout en médecine, des études courtes et rapides. Et puis suivre sa voie. Moi, je me dis que si elle arrive… Enfin, quand elle arrivera au bout de ses études, elle aura toute l’énergie et emmagasiné de la volonté. Pour se mettre au triathlon. Donc tu pourras lui suggérer, genre, un petit triathlon. Du côté Nice, tu vois. Sur un label qu’on aime bien. Je pense que ça devrait le faire. 9 mois de prépa, c’est parti.

Nicolas : Et puis elle aura tellement de temps disponible qu’elle ne saura plus quoi en faire. Donc effectivement, elle pourra faire tout le triathlon du monde.

Ermanno : Bon bah écoute, c’est noté. Je te dis, on suivra.

Ermanno : Donc on a parlé de toi, de ton boulot, de ta carrière un petit peu professionnelle. Mais quel boomer. Non. Je serais bien mal avisé de dire ça. Mon métier est d’être recruteur. Donc je ne fais que de parler boulot à longueur de journée. Mais sur le côté sportif, justement, comment tu étais jeune, sportif ? C’était qui le Nicolas Hopman tout petit ?

Nicolas : Eh bien, le Nicolas Hopman tout petit, son surnom, c’était Ben Bouftou, la gamelle avec. Et il était plutôt éloigné du sport. Pas forcément par choix ou par non-infinité, mais… Mais en tout cas, j’étais loin d’être un sportif quand j’étais gamin.

Nicolas : Les crosses, tu vois, le cross de l’école, parce qu’à l’école primaire, on avait des crosses déjà. C’était la corvée. Ça ne m’intéressait pas. Courir, c’était une catastrophe. Ça ne m’intéressait pas du tout. Et donc, j’arrivais très régulièrement plutôt au fin fond du classement et ça me passait au-dessus. Quand j’étais gamin, j’ai plutôt fait de la musique, beaucoup de musique. Parce que c’était une passion familiale. En tout cas, ma grand-mère avait insisté pour que mon frère et moi, on se mette à faire de la musique. Et donc, j’étais vraiment un fond là-dedans. Et donc, j’ai fait très, très peu de sport. J’ai été licencié à la Fédération Française de Tennis pendant quelques années parce que le voisin était président du club de tennis et qu’il fallait bien qu’on y aille. Bon, je n’ai pas franchement performé en tennis quand j’étais gamin. Et puis, voilà, au collège, au collège, je m’amusais plutôt pas trop mal sur le volet, sur des sports un peu, un peu courts. Et puis, mais voilà, à côté de ça, le cross du collège, ça a toujours été une purge. Le courir, ça a toujours été une purge et je n’ai jamais vraiment été sportif. Donc, finalement, je sais déjà que tu vas me dire que je suis un baby triathlète puisque le triathlon s’est rentré dans ma vie en 2018-19. Donc, j’avais 30 piges, quoi. Et le sport, globalement, est rentré. Alors, le sport, le sport est globalement rentré dans ma vie aux alentours de… Après mes 25-26 ans, pour la simple et bonne raison qu’en fait, je faisais de la moto. Je fais toujours de la moto, mais je faisais… Sorti de mes études, je me suis mis à faire un peu de piste. Et puis, j’ai fait, un jour, je me suis fait une combinaison sur mesure parce que c’était mieux, tout ce que tu veux. J’ai reçu ma combi, j’ai fait une saison et puis le premier hiver est passé. Et puis, merde, j’ai fait un peu de piste.

Nicolas : Et donc, bon, ça m’a fait rire plutôt jaune parce que quand tu te fais une combi sur mesure, en plus, tu commences à bosser, tu sais, c’est pas forcément… Enfin bref, c’est un sport qui coûte cher comme beaucoup, le sport mécanique. Et donc, je me dis merde, mais je ne peux pas rester comme ça. Et j’avais deux, trois copains qui couraient, mais franchement, ça me gonflait. Je ne trouvais pas ça intéressant. Et puis, ils m’ont dit mais viens, mais viens. Puis, un jour, j’y suis allé. Puis finalement, c’était cool de faire une espèce de footing. Alors, je crois que la première fois, enfin, je n’ai même pas de… d’idée parce qu’on a dû courir 40 minutes. J’étais au bout de ma vie, mais c’était rigolo parce qu’on avait discuté avec les copains.

Ermanno : Et en même temps, je te félicite quand même parce qu’une première fois, si tu n’as vraiment jamais couru ou couroté dans la cour du collège, mais sans plus, si tu n’as jamais été vraiment sportif, une première fois 40 minutes, c’est déjà un bel exploit.

Nicolas : C’était un exploit. Clairement, il m’a fallu au moins deux semaines pour me remettre,

Nicolas : mais vraiment, c’était… Voilà, je me suis dit bon, on y va, on essaye. Est-ce que c’est plaisant ou pas ? Et la première fois, c’était plaisant parce qu’il y avait les copains et puis il faisait beau et puis voilà. Et puis on y est retourné parce qu’on avait passé tous le même hiver, donc on avait tous des problèmes pour rentrer dans nos conduits. Donc, on s’est dit voilà, et puis on a mis un peu doucement, j’ai mis le pied à l’étrier de trottiner. Et puis après, t’arrives en hiver, il se met à pleuvoir, t’as pas trop envie d’y aller. De toute façon, t’as pas trop d’intérêt à y aller. Donc voilà, mais à chaque fois qu’il refaisait beau, on a commencé à courir, à se dire des trucs et puis un jour, il y a un idiot de collègue qui m’a dit « Eh, il y a le marathon de la Mirabelle, on ferait pas ça en relais, en challenge d’entreprise en relais, machin ?

Nicolas : Bon allez, c’est 10 km, en gros, j’ai dit pourquoi pas et puis on y est allé. Et puis du coup, quand t’as un dossard, t’es un peu plus sérieux, même si je savais pas trop ce que ça voulait dire prendre un dossard à l’époque. Mais bon, t’es un peu plus sérieux, tu t’entraînes un petit peu et puis après, le marathon de la Mirabelle, c’est plutôt fin d’année, c’est… Fin d’année civile, septembre-octobre. Donc on s’était dit ça et puis au mois de juillet-août, j’ai pas fait grand-chose, je suis parti en vacances, voilà. Puis au mois de septembre, peut-être qu’on se rappelle qu’il y a 10 km à courir, 10 km, c’était l’Everest, en fait, pendant. Et puis bon, voilà, j’y suis allé et puis j’ai fait ces 10 km-là en relais, donc on était quatre, heureusement sur un parcours plutôt plat, donc assez facile, assez accessible. Et puis à la fin de ça, ce même idiot de pote me dit « Eh, maintenant qu’on a fait ça, on ferait pas un semi ? » C’est classique. Ouais, alors je n’y attendais pas, encore une fois, moi, mes conneries, c’était plutôt « Eh, on a roulé là, est-ce qu’on irait pas plutôt sur le gros circuit là-bas ? Est-ce qu’on ferait pas ci ? » Enfin, moi, mais j’étais à… Mais effectivement, maintenant, j’ai compris que c’est classique. Et donc, OK, vendu, on est au mois d’octobre, on fait un semi. Et puis je te laisse, je dis à mon pote, t’as l’air d’être un peu plus… de maîtriser un peu mieux le sujet que moi, je te laisse le choix, quoi. Et donc… Et donc il dit « Bah, on va faire un truc pas trop loin, et puis on va faire le semi de Nancy. » Euh… OK. « C’est quand ? » « En mars. Bon. Bah OK, donc on est au mois d’octobre, dans quelques mois, j’ai un semi, c’est parti. Donc là, j’ai commencé à me dire « Bah, qu’est-ce qu’il faut faire pour préparer une course qui dure 21 km, quand même ? » Parce que… Je ne sais pas ce que ça veut dire, moi, la science de l’entraînement, etc., je ne sais pas. Et j’imagine que faire des footings toutes les semaines, parce que j’avais quand même mis un peu de régularité dans ce que je faisais, ce n’était pas très bien. Mais c’était tout à fait suffisant. Donc j’ai commencé à regarder un peu, à chercher sur Internet, à trouver des trucs. Alors, je suis vite tombé sur du contenu que je suis toujours, et le contenu de Running Addict, qui aide un petit peu à mettre le pied là-dedans. Et puis, bon, bah voilà, je me dis « OK, qu’est-ce que je vais faire ? » Et je me dis « Bah, qu’est-ce que ça peut être ? Est-ce qu’il faut que je me fixe un objectif ? Comment je fais ? » Bref, donc j’ai commencé à mettre un peu la tête là-dedans. Et puis, c’était… Bah voilà, j’y ai pris goût. Je me suis éclaté. Et puis, me voilà arrivé aux semis en mars, avec un temps de merde, bien entendu. Mais une catastrophe, si tu veux. Le truc où tu pars, tu es en tee-shirt, mais tu ne sais pas si tu ne dois pas mettre un kawaii et un pull, parce que la météo, elle est catastrophe. Enfin bref.

Ermanno : Oui, bah écoute, j’ai fait 15 ans à Luxembourg, je vois bien. Je vois bien là.

Nicolas : Une course en mars dans le nord-est de la France. Donc, voilà. D’ailleurs, cette météo-là, on en rigole toujours avec ma femme. Quand on voit que c’est un peu d’orage, et que ça caille, on se dit, tiens, ça ne serait pas le temps de faire un semi. Parce qu’on n’était pas ensemble à l’époque, mais elle était sur le semi de Nancy aussi, ce jour-là. Bon bref. Et du coup, voilà, semi-marathon qui passe. Donc, je m’étais fixé un objectif aux alentours de deux heures, en me disant, à l’époque, j’ai fait un 10 km en une heure, donc je dois pouvoir faire un semi-marathon en deux heures. Normal. Évidemment. Évidemment, le gars qui n’a pas capté qu’en fait un semi, il y a quand même un kilomètre de plus, et c’est non négligeable. Donc, ce n’est pas deux fois 10. Et puis surtout qu’en termes d’effort, ce n’est pas le même sujet. Et puis voilà. Donc, je le passe en deux heures, une, je crois. Donc, je sors de là, je suis content. Je suis frigorifié. Je me demande pourquoi je suis là, mais je suis content. Et puis voilà. Et en parallèle de ça, je discutais avec des gens qui me parlaient un peu de triathlon, et je me disais, mais c’est qui ces monstres-là ? C’est quoi ces types ? Enfin, je discutais avec une de mes amies, une collègue, son mari, qui faisait du triathlon. Et puis, elle me disait, tiens, Fred, il est venu me rejoindre en vélo. Et puis, on part courir ce soir. Et je lui dis, attends, il vient d’où, là ? De Metz. On bossait à 30 bornes de Metz. D’accord. Donc, il fait 30 bornes de vélo. Et après, il va courir avec toi. Oui, mais il était à la piscine avant.

Nicolas : N’importe quoi. Enfin, dans ma tête, je me dis, mais n’importe quoi. Et puis, bon, voilà, on discute. Ça m’intéresse. Je suis curieux. Et puis, comme… Alors, j’ai compris maintenant ce qui s’est passé, mais je t’avoue que je me suis posé longtemps la question. Comme on n’est pas du tout écouté par les réseaux sociaux, par des choses comme ça, par les téléphones, etc., à force de parler et d’échanger de ce genre de sujet, sur les réseaux sociaux, je commence à avoir des publications,

Nicolas : le triathlon de Gérard May. D’accord. Voilà. Et en plus… Alors, je ne sais pas si c’est déjà Virginie qui faisait les… Virginie Chen qui faisait le social media de Gérard May, mais avec des vidéos incroyables. De mecs en vélo dans la montagne. Enfin, t’imagines bien les vidéos dont je parle. Et donc, je vois des teasers comme ça et je me dis, c’est génial, c’est magnifique, c’est incroyable. Voilà. Donc, je commence à…

Ermanno : La mayonnaise commence à prendre un peu.

Nicolas : C’est ça. Ça commence à me dire, c’est beau, ça donne envie. Bon. Au passage, je reçois aussi des publications pour l’Enduroman. Je ne sais pas pourquoi les trucs qui te mettent. Je pense que le truc qui m’a amené à venir faire le triathlon le plus dur du monde, alors que moi, je n’ai jamais fait de triathlon de ma vie, mais bref, on remerciera le tracking des social media. Et bon voilà, le triathlon. Et puis, en parallèle de ça, c’est à l’époque où, je le recite encore, mes running addicts, ils faisaient du triathlon. Donc, je commençais à comprendre un peu ce que c’était. Et puis, voilà, ça m’attirait. Et puis, cette collègue dont je parlais tout à l’heure, un jour me dit… Donc, elle, elle va faire le triathlon de Gérard May finalement avec son mari, qui lui, fait le L le samedi et fait le S le lendemain matin pour accompagner sa femme.

Ermanno : Donc là, vous n’avez pas l’image, chères auditrices et chers auditeurs, mais c’est beau à voir quand même.

Nicolas : Le mec à l’unité où tu te dis, attends, il fait le L. Alors, avant, je ne savais déjà pas ce que ça voulait dire, mais j’étais impressionné. Maintenant que j’ai fait tous les formats à Gérard May, je sais ce que ça veut dire. Et j’ai encore plus de respect pour ce garçon.

Ermanno : Dis-toi que moi, je n’ai fait que le M à Gérard May, donc le courte distance. Et à l’époque, je pète mon dérailleur, mon dérailleur avant sur la plaque. Donc, je descends, je descends une côte, je pète le dérailleur. Et là, je me tape la première côte qu’on faisait deux ou trois fois, je ne sais plus. J’ai tout fait sur la plaque. C’était magnifique.

Nicolas : Ah, ça devait être vraiment pas vrai. Je pense que je serais monté à pied, moi.

Nicolas : Et donc, bon, bref, cette nana-là fait le truc, revient de là en disant, ah, c’était trop cool et tout, c’est hyper accessible, c’est un découvert, machin. Ok, soit. Et puis, elle reprend des billets, elle reprend ses places pour le refaire. Et puis, quelques mois plus tard, parce que, bon, Gérard May, c’était déjà la folie. Il fallait prendre ses billets en octobre ou en novembre pour l’année d’après. Et quelques mois plus tard, elle me dit, au fait, je n’irai pas à Gérard May, je ne pourrai pas, machin, je vais revendre mes billets, enfin, mon billet et puis celui de mon mari. Ça t’intéresse ?

Ermanno : Le mec, ça fait six mois qu’il prend du tracking et du retargeting pour le triathlon dans la tronche. Bah, évidemment, vas-y.

Nicolas : Et du coup, à l’époque, je me pose vraiment l’action. Je dis, attends, machin, mais oui, au fond de moi, ça m’a raté. Et puis, je dis, bah, écoute, ouais, je vais réfléchir. À ce moment-là, deux tickets, je me dis, bah, tiens, je vais appeler mon pote qui m’a fait faire mon semi-marathon. Je lui dis, tiens, j’ai un plan pour faire un super truc et tout, t’es chaud ? Puis, il me dit, bah, laisse tomber, je nage comme un caillou. Ce n’est pas pour moi. Oh, génial. Et puis, je discute avec un autre copain. Pour la parenthèse, ce mec-là, sa femme lui avait offert à Noël un dossard pour le XTERRA. Encore une fois, un truc que je trouve incroyable, c’est cette idée d’offrir des dossards à des gens pour aller faire du monde inconnu pour moi. Mais du coup, je me dis, ce mec-là, peut-être. Et puis, donc, je lui dis, tiens, ça te chauffe et tout, je peux avoir deux dossards. Il me dit, ah, bah, vas-y, on y va. Donc, on y va. Et puis, dans ma tête, je me dis… Il faut se dire que je courais. J’avais fait un semi-marathon. Du coup, je courais encore un peu de manière régulière. Je courais une fois, on va dire en moyenne une fois, peut-être une fois et demie par semaine pour mon plaisir. Mais sans entraînement structuré, rien du tout. Et puis, je me dis, bon, bah, du vélo, 20 kilomètres en vélo, facile. Je n’avais pas de vélo. Et tu n’avais pas vu le parcours. Non, non, mais alors que je n’avais pas vu le parcours, je ne savais pas de quoi vous parler. Mais je n’avais pas de vélo. Si, j’avais un DTT que j’avais racheté à un copain. Comme ça, en me disant, un jour, il faudrait quand même que je me remette à faire du vélo. Ce serait sympa et tout. Donc, j’avais un DTT que j’avais trouvé dans le garage d’un copain qui m’avait revendu 50 balles parce qu’il en avait deux. Et sa femme m’avait dit, si tu me donnes 50 balles, tu repars avec le vélo de ton pote. Donc, j’avais fait ça. Bref. Et puis, nager, c’est quand même pas compliqué. Je sais nager. J’aime bien l’eau. C’est un environnement qui m’a toujours plu.

Ermanno : Oui, parce que Metz, c’est au bord de la mer. C’est vrai.

Nicolas : Évidemment. C’est bien. Non, mais c’est un environnement, sérieusement, où j’ai toujours bien aimé les trucs. Globalement, j’aime cet environnement-là. Et donc, je me suis dit, 500 mètres, facile. 20 kilomètres de vélo, pas de problème. Et puis, courir derrière, ça ira parce que 5 kilomètres, finalement, c’est bon. Et puis, voilà. Donc, me voilà embarqué dans une histoire de, on va aller faire un triathlon. Je ne sais plus trop à quelle période c’était, mais c’était un peu… Ça devait être au mois d’avril. Donc, Gérard Mey est en début d’année. Au début septembre, j’avais un petit peu devant moi de temps où je me suis dit, allez, je vais retourner à la piscine. Je vais aller nager. Tout à l’heure, je disais que je n’ai pas fait beaucoup de sport. Il y a quand même un moment où j’allais de temps en temps nager avec les copains, mais je faisais 600 mètres, j’étais fier de moi. Je nageais en brasse. Je m’arrêtais tous les 50. Pour boire une bière. Non. Non, je ne pouvais pas parce qu’on ne pouvait pas ramener à manger au bord du bassin. Mais clairement, l’excuse derrière, c’est qu’on sortait de la piscine avec mon pote et on rentrait à la maison pour boire une bière bien méritée. On avait nagé 600 mètres.

Nicolas : Donc, je m’étais dit, ouais, 500 mètres, ça va. J’avais conscience que ça n’allait pas être simple non plus, mais c’était jouable. Et donc, je me suis dit, allez, c’est parti, on va commencer à s’entraîner. Et puis, j’ai commencé à essayer de nager 100 mètres d’affilée en crawl.

Nicolas : j’ai essayé. Et puis, j’ai essayé. Et puis, c’était dur. Et puis, j’ai continué. Et puis, je me suis dit, donc finalement, j’ai compris qu’il fallait que j’arrête. Alors, j’ai compris. Je me suis forcé à comprendre qu’il fallait que j’arrête de m’exciter dans l’eau et que j’essaye de me détendre un peu parce que sinon, j’allais être pendu. Et puis, je me suis dit, de toute façon, au pire, la brasse, ce n’est pas interdit. Donc, au pire, ça va aller, je vais faire de la brasse et puis, ça va le faire. Et puis, voilà, de manière plus ou moins laborieuse, j’avance là-dedans. Et puis, je me dis, de toute façon, la natation, ça doit être comme le vélo. Alors, je m’auto-dis ça. Pourtant, je regarde un peu de contenu sur Internet. Mais je m’auto-dis que de toute façon, la natation, c’est comme le vélo ou la course à pied. Si tu bouffes du volume, tu vas y arriver. Du volume, du volume. Je mets des grosses guillemets. 600 mètres, quoi. Voilà, 600 mètres. Et donc, j’avais en tête de, à chaque fois que j’allais à la piscine, il fallait que j’arrive à nager 500, 600 mètres. Et puis, c’est bon, de toute façon, j’ai rearmé le S. Le découvert, c’est un 500 mètres de nat. Donc, si ça passe, ça ira. Le vélo, je m’étais convaincu d’y aller en VTT.

Nicolas : Alors, j’étais convaincu parce que j’ai regardé le… J’ai regardé le parcours et je me suis dit, bon, il n’y a que le poly une fois et ça a l’air de monter. Mais OK. De toute façon, dans ma tête, je n’y vais pas pour faire une perf. C’est ce qu’on annonce toujours. J’y vais pour finir, blablabla. Et puis, je me pose la question d’est-ce qu’il faut acheter une tri-fonction ? Est-ce qu’il ne faut pas acheter une tri-fonction ? Et puis, je me dis, non, mais attends, fais chier. Je faisais encore de la piste à l’époque et puis…

Ermanno : La piste en moto, de la piste en moto.

Nicolas : De la piste en moto, de la piste en moto. Et donc, je me dis, attends, tout l’argent que je mets là, je ne vais pas pouvoir le mettre là-bas. Et puis, acheter des trucs alors que je ne sais pas si ça va me plaire finalement cette affaire-là. Ben, pas ouf. Et puis, à force de discuter avec l’autre copain qui lui faisait déjà un peu plus… En fait, il faisait déjà un peu plus de triathlon que ce que je pensais. Et au moins dans sa tête, il avait déjà un vélo de route. Il roulait bien. Il avait été nageur. Je l’ai appris après, mais il était nageur dans sa jeunesse. Je l’ai appris juste avant quand on est allé nager ensemble à la piscine. Il m’a dit, tiens, Vincent. On va s’entraîner ensemble et tout. Et on s’est mis dans l’eau. J’ai dit, OK, j’ai compris. Ça ne va pas le faire. Mais bon, ce n’est pas grave.

Ermanno : Mais il y a un bon truc pour ça. C’est le swimrun. Tu as une corde. Tu t’accroches au copain et lui, il te tire.

Nicolas : Alors, tu imagines bien qu’à l’époque, swimrun, je ne savais pas ce que c’était. Je n’avais aucune notion de ce que c’était. Et puis, voilà. Donc, finalement, j’ai quand même acheté un vélo de route. Je me suis dit, j’achète un vélo de route parce que j’ai l’impression que ça me plaît. Donc, j’achète un petit vélo de route d’occasion. Et puis, c’est parce que ça m’évitera de perdre trop de temps sur la route. Parce qu’il y a quand même un petit peu une notion de performance. Tout caché. Mais bref, j’ai acheté un vélo de route. Et puis, je m’entraîne. Et puis, effectivement, c’est plaisant de prendre un peu de vitesse en vélo. Je trouvais ça cool. Sauf que je n’avais pas l’habitude. Donc, voilà. Et puis, on arrive au jour du triathlon. J’arrivais là-bas, mais sans stress. Vraiment. Complètement inconscient. Attends, attends.

Ermanno : Je pense qu’il faut que tu le redises. Tu allais et tu es arrivé là-bas sans stress. Je vois le truc gros comme une maison.

Nicolas : C’est ça. J’arrivais là-bas. Alors, il faut dire un truc aussi. C’est que pour la natation, je me suis posé la question de la combi. Je ne trouve pas de solution. J’avais un autre collègue dans ma nouvelle boîte qui faisait du triathlon qui me dit j’en ai une, je t’en prête une et tout. Il m’a prêté une combi qui allait sur la lune. C’était le haut modèle de chez Orca à l’époque. Mais on ne faisait pas la même taille.

Ermanno : C’était comme la combi de moto.

Nicolas : C’est ça. Mais on ne faisait vraiment pas la même taille. Il m’a dit mais si, c’est bon, ça va le faire et tout. Donc, le truc, je l’avais mise. J’avais été essayé quand même parce que je n’avais pas complètement flou non plus. J’avais été essayé en eau libre. Ça ne s’était pas trop mal passé. Ça me paraissait compliqué. Mais bon, bref, j’arrivais à faire 500 mètres à la piscine. Il n’y a pas de raison que je n’y arrive pas.

Ermanno : Je te sens arriver le jour du triathlon de Gerard. Mais avec la combinaison, tu ressors tes bleus.

Nicolas : Attends, tu vas voir. Bref, j’arrive là-bas plus ou moins inconscient. En fait, inconscient de ce qui allait se passer.

Nicolas : Pour te dire, on arrive le matin. Alors, c’était un matin à Gerardmer où finalement, un vrai temps vaugien. Pas un grand soleil, un bon temps vaugien. Il faisait 3,5 degrés. On était content de mettre les pieds dans l’eau parce que du coup, l’eau à 16,5 ou 17, elle était chaude. Voilà. Donc, c’était un matin comme ça. Et donc, on pose le camion. On va au parc. On commence à m’installer et tout. Donc, je ne sais pas trop ce qu’il faut faire. Mais je regarde à droite, à gauche. OK, ils font comme ça, machin. Et puis, on se prépare. Et là, oh putain, les lunettes. Ce sont des lunettes. OK. Donc, j’avais déjà enfilé la combi qui était trop petite. Donc, on était rentrés au chausse-pied maintenant. J’étais à moitié dans la combi. Putain, je ne trouve pas mes lunettes. Elles sont dans le camion parce que j’étais sûr. J’avais quand même vérifié la veille que je les avais. Donc, je pars au camion en courant, en combi et en tongs. J’arrive au camion complètement pendu. Je retrouve mes lunettes. Je rentre dans l’autre sens. Donc, voilà. Et puis, je me dis que c’est bon. Je retrouve mon pote au milieu de la marée humaine de l’union nautique de Gérard Armet. J’arrive à rentrer tant bien que mal dans la combi. Et puis, mon pote, il me dit tiens, tiens, tiens. Il faut qu’on se mette plus par là parce que sinon, ça va être le bordel. On va se faire passer dessus. Ça va être… OK. Et en fait, le plus par là, c’était devant.

Ermanno : Donc, comment bien éviter les coups de la machine à laver ? Tu te mets en plein milieu de la machine à laver.

Nicolas : Et donc, le gars… Enfin, mon pote, là, il me dit tiens, on se met là. Et puis, moi, j’écoute les conseils du mec qui a l’air de savoir. Et il me dit on se met là. Et donc, on se met devant. Et donc, on y va. Alors, c’était… J’ai un souvenir impérissable de ce truc-là. Donc, il faisait froid. Il pleuvait. Coup de pétard. Mon pote, il court là-dedans. Il se jette dans la flotte. Je ne le vois plus. Terminé. Moi, j’avance comme je peux. La machine à laver me passe dessus presque déjà à pied. Et le truc, c’est que du coup, la machine à laver passe vraiment. Je prends un coup de poing. Et je mets la tête sous la flotte. Je n’ai pas perdu connaissance. Mais je mets la tête sous la flotte. Et je mets la tête trop longtemps. Donc, je ressors de là. Panique à bord. Prise de panique complète. Enfin, carnage. Et donc, dans ma tête, c’est germinal. Tu vois, les gens, ils hurlent.

Ermanno : Non, c’est gérarmé. Gérarmé. Pas germinal. Gérarmé. Oui, oui, oui.

Nicolas : Dans ma tête, c’est germinal. Et en fait, panique complète. Donc, impossible de faire quoi que ce soit. Je n’arrivais plus à respirer. Donc, je vais essayer de trouver un paddle. Sauf que, aller chercher un paddle quand tu es au milieu. Parce que j’étais au milieu. J’ai retrouvé une photo, après. Plus au milieu, tu ne peux pas. Donc, bref, j’attrape un paddle. Et puis, le mec, il me dit, vas-y, calme-toi et tout. Et puis, en fait, impossible de repartir. Le gars, il me dit, mais si, tu ne vas pas abandonner et tout. Je dis, non, tu as raison. Je repars. Je ne peux pas abandonner. C’est hors de question. Je ne peux pas abandonner. Je me remets dans l’eau. Je fais deux bras. Je panique. Impossible de respirer. Donc, j’ai eu le droit de faire un tour en bateau. J’étais dehors avant quasiment tout le monde, finalement. Mais j’ai, sauf que voilà. Donc, ma première expérience au triathlon, c’est ça. C’est l’abandon suite à un mauvais passage dans la machine à laver. Donc, voilà, ça, c’était Gérard Mey. C’était Gérard Mey, ma première expérience. Bienvenue dans le triathlon. Comment on se remet de ça ? Mal. Mal. Et difficilement. Mais je vais te raconter. Et finalement, après, je pense que l’histoire est belle. Mais du coup, je sors de tout ça. Alors, je sors de l’eau. Pour ceux qui ne savent pas, mais à Gérard Mey, quand tu sors de l’eau, on te ramène à l’espace lac. Evidemment, les supporters et les accompagnants, ils sont ailleurs, ils t’attendent à sortir à un autre moment. Mais comme il y a plein de monde, ils ne savent pas que tu n’es pas passé. Ils se disent on l’a loupé. Donc, je ressors à l’espace lac. Donc, tu es pieds nus, tu as froid, tu as paniqué, tu cherches qu’une chose, c’est quelqu’un pour te réconforter. Globalement, il n’y a personne puisqu’ils sont tous sur le parcours en train de t’attendre. Tu traverses, tu vas au parc à vélo. Je n’avais pas bien compris et en fait, je ne sais plus ce que j’ai foutu, mais ils ne voulaient pas me laisser rentrer au parc pour que je puisse récupérer mes affaires, sauf que pas d’affaires, pas de clé de voiture, pas de téléphone, impossible de prévenir qui que ce soit. Bon, finalement, je réussis à rentrer là-dedans. Donc, j’appelle les gens qui étaient là avec moi. Ils me disent quand tu m’appelles, qu’est-ce qui se passe ? J’ai abandonné, je suis sur le bord de la route, donc je les retrouve. Et bref, je vais à l’arrivée. Et là, je vois. Donc, j’ai été changé proprement. J’arrive à l’arrivée et mon pote qui m’avait dit on se met devant, il me regarde avec un air, mais il était sur le cul, il me dit comment tu peux déjà être là ? Il a vite compris qu’en fait, je n’avais pas du tout fait la course et voilà, complètement déçu et je vais dire première rencontre avec un vrai gros échec jusqu’à présent, tout ce que j’avais fait, ça n’avait plutôt pas trop mal marché. Alors, je ne m’étais jamais challengé dans le sport vraiment, mais là, vraiment gros échec. Donc, comment se remettre ça ? Ben, en se disant alors, je suis un peu têtu comme mec et j’ai dit moi, abandonné, c’est hors de question, je reviendrai. Et donc, je me suis dit, je reviendrai par contre, pas dans des conditions comme ça parce que c’est un truc de débile. J’ai rarement fait. C’est incroyable. Il y a plein de monde. C’est trop chouette, c’est trop beau, mais en fait, c’est pas un truc pour commencer le triathlon. Ça s’appelle découverte, mais en fait, c’est fou. En tout cas, pas comme ça. Et donc, je me suis dit maintenant. Maintenant, on m’y prendra. Je me suis dit. Si ça va plus, je vais y arriver et je me suis dit d’abord, je vais faire une autre course similaire et puis je retournerai à Gérard Armet parce que c’est hors de question et donc je me fais mon petit plan. Donc, on est. On est fin. On est fin d’année 2019. Je me dis. J’arrive à choper un dossard.

Ermanno : Fin d’année 2019.

Nicolas : On est fin d’année 2019. J’arrive à choper un dossard à la foire d’empoigne pour avoir un dossard pour Gérard Armet 2020. Et puis, je me dis maintenant, il faut que je fasse un foire d’empoigne pour Gérard Armet pour trouver un triathlon avant, pour ne pas refaire mon premier triathlon sur Gérard Armet. Et je trouve un triathlon sur le label sur le label Leighton qui commence à cette époque là et qui fait un triathlon à Voipy, qui est donc à côté de chez moi, à côté de Metz, avec un parcours à vélo comme Gérard Armet, une vingtaine de kilomètres avec une grosse côte, une natation à 500 mètres, donc pas 750 très bien. D’ailleurs, à l’époque, je ne savais pas que sur un format S, c’était 750 mètres. Pour moi, c’était 500. Pour te montrer à quel point le triathlon, je ne savais pas trop.

Ermanno : Si tu veux, dans le même genre d’anecdotes, 2009, je vais au championnat de France longue distance avec un copain. Donc, championnat de France, longue distance, donc c’était longue distance française. Lui avait déjà fait quelques triathlons, mais pas du long. Et on arrive là, il est affûté comme comme une bête. Moi, je suis prêt, j’ai préparé le truc et puis juste avant de partir dans l’eau, on a le briefing. Et le mec nous annonce, donc c’est un long en la française, donc 4000 de natation. Et mon pote, il me regarde, fait quoi 4000 ? Ce n’est pas trois, non, c’est quatre. Donc, 500, 750, c’est un peu la surprise du chef.

Charly : Salut les sportifs, c’est Charly d’OpenTri et je me permets d’interrompre votre podcast un très, très court instant. Si l’épisode que vous êtes en train d’écouter vous plaît, alors on a besoin de vous. Est-ce que vous pourriez prendre 10 petites secondes pour ouvrir votre appli de podcast préférée ? Y trouver la fiche du podcast Devenir triathlète X OpenTri et nous laisser une note de préférence 5 étoiles en nous disant ce qui vous plaît le plus dans le podcast. Ça vous prendra seulement quelques secondes, mais ça nous permettra de continuer à améliorer le podcast et à se faire découvrir par d’autres auditeurs triathlètes. Un immense merci à vous qui allez laisser une note et on se retrouve tout de suite pour la suite de votre épisode.

Nicolas : Ouais, ça va, c’est toujours la surprise et donc bon, voilà, je m’inscris à ce truc-là et puis je me dis maintenant, je vais y aller. Je vais me donner les moyens. Je vais me donner les moyens. Je vais m’entraîner plus. Je vais m’entraîner plus. Je vais nager comme un dingue. Je vais aller nager au moins deux fois par semaine pour continuer à me dire que plus tu nages, plus ça va aller, même si et bizarrement, pourtant, je regardais, je cherchais du contenu, je cherchais des trucs. Je trouvais plein de choses sur à pied. À vélo, je ne m’y intéressais pas parce que vélo, il suffit de pousser sur les pédales et ça ira bien. Et donc, mais voilà et bon, après, t’as compris, février 2019, 2020, pardon, on ferme la france. C’est la guerre. Donc, c’est la guerre. C’est la guerre. Et donc, donc, je vois que ça saute vite, très rapidement, je comprends que je n’irai pas. Et puis, on commence, on arrive à l’été, ça déconfine Gérard, mais peut-être, peut-être pas. Bon, ils nous ont quand même dit assez tôt que Gérard serait pas fait et qu’il reportait. Donc, OK, 2020, année blanche, on va quand même s’entraîner. Mais le plan continue. va faire la même chose, mais en 2021, sauf que 2021 rebelote, donc Voipi de nouveau annulé.

Nicolas : Et donc, je me dis, je continue mes conneries à essayer de m’entraîner, à me dire machin, sauf que je vois le truc arriver et je n’ose pas m’inscrire à un autre triathlon parce que parce que je flippe et j’ai toujours ce dossard pour Gérard. Et puis, je m’entraîne, je m’entraîne, je continue à être à peu près assidu. Je fais du vélo de temps en temps. Et je vois que ça marche quand même bien. C’est pour ça que je m’entraîne pas trop parce que je me dis OK, bon, ça, c’est’est pas un problème à pied. J’ai besoin de m’entraîner parce que parce qu’en plus, je prends du plaisir entre temps. J’ai commencé à vraiment m’entraîner trois fois par semaine à pied et j’y prends vraiment du plaisir et à structurer un peu l’entraînement avec un peu de fractionnés, des sorties un peu plus longues. Voilà les bases, les bases du truc quoi. Et puis et puis, je me dis bon, j’y vais, j’y vais pas, j’y vais, j’y vais pas. Et puis non, non, c’est bon, j’y vais. C’est hors de question. Et. Et puis du coup, je vais à Gérardmer en 2021 et Gérardmer en 2021. Grand soleil. Donc déjà, t’arrives un peu. C’est mieux. C’est plus simple. Et puis le matin, le matin, le réveil sonne un peu tôt parce qu’il part tôt. Il part tôt Gérardmer. Et puis je me vois encore me dire je n’ai pas envie d’y aller. Ce n’est pas possible. Le noeud au ventre. Le truc, c’est pas possible.

Ermanno : C’était pas la même que deux ans avant. Là, tu y allais pas avec l’innocence du débutant.

Nicolas : Là, j’allais. J’avais complètement conscience de ce qui pouvait se passer. Et vraiment, vraiment la galère dans ma tête, c’est non, je n’y vais pas. Et toi, maintenant, tu es là, tu fais pas chier. Je me suis mis un coup au cul et puis j’y suis allé. Et là, j’ai fait tout l’inverse de la fois d’avant, c’est à dire que je me suis mis tout derrière. Entre temps, j’avais acheté une combi à ma taille, chose qui me changera la vie quelques minutes après. Mais donc, coup de pétard, coup de pétard à Gérardmer. Je pars dans les derniers. Et puis. Et puis je fais. Je sors de là. Donc, je nage. J’arrive. Je double même des gens. Et puis je sors de l’eau. Donc, clairement, je sors de l’eau. La course est finie. C’est bon, j’ai gagné. J’ai réussi mon Everest. En fait, je monte. Je sors de là. Très content. De mémoire, de mémoire. Je dois. Je dois nager. J’ai plus le temps en tête, mais ça fait trois minutes onze aux cent mètres. Et je m’en fous. En fait, je dis ça parce que pour la suite. Mais voilà, je sors de là. Je prends le vélo. Et voilà. Super génial. Il fait beau. J’arrive au Pauly. Tour de France. Incroyable. Tu sens même pas que ça monte. Une ambiance de fou. Pas vraiment. Un triathlon génial. Et puis je sors de je sors du vélo. Je pars à pied. Ma discipline. Finalement, favorite ou en tout cas maîtrisée. Et je fais une super course à pied. En tout cas, une super course à pied. Je prends du plaisir. Je fais un temps. Je me rappelle plus du temps. Mais voilà. Et donc, je finis là. Voilà l’homme le plus heureux de la terre. Quoi ? En me disant c’est bon, ça marche. Et donc, je m’étais dit si jamais ça, si jamais j’y arrive. Maintenant que j’ai pris du goût à m’entraîner un petit peu, à faire tout ça. J’irai voir pour me mettre en club. Alors à l’époque, j’étais à cette époque là, j’étais encore. J’avais encore une maison à Metz. Ma moitié était encore à Metz, donc je faisais souvent aller retour. Et du coup, je n’avais pas trop de temps. Et puis le club de Metz, c’était compliqué. Et puis le club de Chaumont, je ne savais pas s’il existait d’ailleurs. Et donc là, je me suis dit OK, j’ai réussi. Maintenant, je vais me mettre en club. Et puis, je veux faire mieux. Je veux faire plus. Après, c’est parti. J’avais mis le doigt là-dedans. Le triathlon m’intéressait. J’ai envie d’en faire. J’ai envie d’en faire de manière plus régulière. Et puis voilà, c’est comme ça que la semaine d’après, je vais à la piscine. Et puis, je vois un gars avec un tee-shirt marqué club de triathlon. Je lui dis tiens, j’ai regardé sur le site internet comment ça se passe, machin. Ah bah, c’est très simple. Nous, on a tel et tel jour où on s’entraîne. Tu peux venir faire une ou deux séances d’essai. Et puis, si ça marche, tu prends une licence avec nous et puis on y va. OK, parfait. Écoute, je viendrai faire une séance d’essai mardi prochain à la piscine.

Nicolas : Encore une fois, innocent le type que tu as. Je me dis OK, j’y vais. Le gars, il m’a dit tu viens. Tu verras, on est cool, c’est sympa et tout. Viens entre midi. Alors en plus, on a de la chance parce qu’on a pas mal de créneaux. Viens mardi entre midi. Là, on a une séance. Tu verras, on s’occupe bien. Il y a tous les niveaux. Blablabla, etc. Moi, j’y vais, mais complètement confiant.

Ermanno : L’autre show de ces 600 mètres d’habitude en préparation de Gérard May, il arrive là. Et en fait, 600, c’est quoi ? C’est l’échauffement ?

Nicolas : C’est ça. Et en fait, le truc, j’en parlais encore hier soir. J’arrive à cette séance-là. Donc, j’arrive, coucou, c’est moi. En fait, l’heure de la séance, c’était 12h15. Moi, je me suis pointé au bord du bassin à 12h15. Déjà parce que je quittais le boulot à midi et que le temps d’arriver. J’arrive. Ah bah, vas-y, mets-toi dans l’eau. Il y avait déjà, allez, je vais pas dire de conneries, mais une vingtaine de personnes dans les trois lignes, parce qu’on avait trois lignes, qui étaient déjà en train de nager comme des oufs. Ça glissait de ouf. Et puis moi, je me dis, mais attends, comment ça ? Comment ça, on se met dans l’eau ? Vas-y, mets-toi dans l’eau. Et puis, le gars me dit quand même, tu sais nager. Je dis oui, ça va. Il me dit, vas-y, mets-toi là, dans la ligne 1. Et puis, je fais un aller-retour que je te regarde. C’est une piscine de 25, donc l’aller-retour, je l’ai fait. J’ai réussi à le faire sans trop de problèmes. Et puis voilà, donc il me dit OK, on va corriger. Vas-y, tu suis ce qu’on, tu fais le plan. Donc, on fait le plan. Il me fait nager sur le dos. Je sais pas nager sur le dos. Il me fait nager la brasse. Pour moi, la brasse, c’est la tête hors de l’eau. C’est une brasse mamie. Donc, il me dit, merde, viens ici, je te montre. Il me fait nager des trucs en crawl à 100 mètres. Il annonce des six fois 100. Comment ça, six fois 100 ? Après ça, on va mourir. Et puis, je sors de la première séance. Donc, j’avais nagé 2200 mètres.

Nicolas : Au total, j’avais nagé 2200 mètres. Et donc, je sors de là. J’étais rôti. J’arrive au boulot. Donc, j’ai mangé un casse-croûte vite fait dans la voiture. J’arrive au boulot. J’avais une réunion avec mon chef. Ça a duré 15 minutes. Je me suis endormi.

Nicolas : Ça a l’idée. Ça a littéralement duré 15 minutes et je me suis endormi. Et du coup…

Ermanno : Et du coup, tu t’es fait virer.

Nicolas : Non, ça va. Je me suis endormi. Ça n’a pas dû se voir trop parce que ça ne s’est pas probablement passé après. Et du coup, le coach à midi me dit, les entraînements à pied, c’est le mardi soir. Je dis donc, c’est ce soir. Oui. Oui. Comment ça, on s’entraîne deux fois dans la même journée ? De quoi tu parles ? Je ne comprends pas. Et donc, voilà. Il me dit ça. Je dis OK. Écoute, je vais essayer de venir ce soir. Avec les horaires, ce n’était pas forcément simple, mais j’arrive à sortir. Et du coup, je vais courir le soir. Donc, je vais nager à midi. Je nage deux fois plus que tout ce que j’avais nagé dans ma carrière de sportif. Et puis le soir, je vais courir. Je monte sur une piste d’athlétisme. On me fait faire des éducatifs.

Ermanno : C’est pour ça que tout à l’heure, quand tu parlais de piste, j’ai précisé piste de moto à l’époque.

Nicolas : Non, non. Là, on me fait monter sur une piste d’athlétisme en tartant. Enfin, un truc que je ne sais pas. Je sais à quoi ça ressemble. J’ai déjà vu sur des images et sur des trucs comme ça. Mais voilà. Donc, on me fait monter sur une piste d’athlétisme. Il me fait faire des éducs, des machins, des trucs. Je dis OK, bon. Et puis, on était partis pour… En général, le mardi, c’est des séances VMA. Donc, on s’éclate un peu la tronche. Bref, le soir-là, je suis rentré. Je me suis allongé et j’ai dormi. Je n’ai pas mangé. Je n’avais pas besoin de manger ce soir-là. En tout cas, ce n’était pas prioritaire. Et puis, en fait, il me dit que la piscine, c’est le mardi, le mercredi, le jeudi, le vendredi, le samedi.

Ermanno : Ça ne va pas être possible.

Nicolas : C’est juste qu’on a des créneaux et on peut y aller. Rapidement, j’ai compris ça ou j’ai voulu comprendre ça. Et puis, voilà. Du coup, j’ai commencé à… Alors, tu arrives là-dedans. Tu discutes avec des gens. Donc, à l’époque, les mecs revenaient. Ils revenaient de Nice. Donc, ils te racontent qu’ils ont fait l’Ironman de Nice. J’avais une petite notion de ce que c’était. Mais voilà. Tu discutes avec des gens dont c’est leur sport depuis des dizaines d’années ou peut-être un peu moins parce qu’il y avait aussi des néophytes. Et puis, tu te rends compte que les gens, c’est des tarés en fait. De mon point de vue à l’époque, c’est des tarés. Les mecs, ils s’entraînent deux fois par jour. Il y en a aussi qui s’entraînent beaucoup moins. Et je fais attention. Enfin, je vais modérer tout de suite ce que je dis. Il y a aussi des gens qui… Ils s’entraînent deux fois dans la semaine et qui profitent tout autant du club, de l’ambiance du club et de ce sport-là. Je dis ça. Je fais cette petite parenthèse-là parce qu’aujourd’hui, tu le sais, mais les auditeurs ne le savent pas encore. Mais aujourd’hui, je suis président du club de triathlon.

Nicolas : Tu as compris. Je pars de newbie à aujourd’hui, je suis président du club. Et je fais attention à ne pas trop parler que des gens qui font du sport à outrance. Parce que ça a tendance à faire peur et à inquiéter les gens et donc à les empêcher de venir. Venir nous voir, venir discuter, faire des entraînements avec nous, partager avec nous et se lancer. Et du coup, les gens se lancent tout seuls dans leur coin, comme moi à l’époque. Et moi, je sais ce que ça donne de se lancer tout seul. Donc, il vaut mieux venir discuter avec des gens qui ont un peu d’expérience pour pouvoir avoir des conseils. Simplement avoir des conseils. Et on n’est pas obligé, quand on fait du triathlon, de faire du sport deux fois, trois fois dans la journée, tous les jours. Ce n’est pas une obligation. Mais voilà. En tout cas, à ce moment-là, je rencontre des gens qui font… Ouais, je me rappelle la course à pied. Ouais, tu as quelques références sur la course à pied. Non, c’est quoi ton temps au 10 km ? Écoute, il y a trois ans, j’ai fait 1h02 sur un marathon au relais. Ok, d’accord. C’est déjà une référence. Ouais, je ne sais pas. Puis, je discute avec des gens qui sont là et qui me parlent de… 35 au 10. J’ai des gens qui me parlent de 34, 35, 40, 41. Je dis, sur quelle distance ? Bah, 10 km. Ok. Bah, tant mieux. Ok. Tant mieux, les gars. Ce n’est pas un problème. Mais moi, je n’ai pas cette prétention-là. Et en fait, les gens, ils te disent ça, mais pas en… Tu sens bien que ce n’est pas pour dire, bah, moi, je suis fort. C’est juste… Non. Tu me poses une question, je te pose une question. La réponse, elle est la vraie réponse, quoi. Et puis, voilà. Et du coup, on commence à discuter. Qu’est-ce que t’en… Pourquoi tu es là ? Est-ce que tu as envie de faire des compétitions ? Est-ce que… Voilà. Et puis, en fait, je me dis, bah… Moi, tout de suite, je me suis dit, oui, j’ai envie de faire des compétitions parce que finalement, dans ce sport, pour faire le sport, le triathlon, bah, c’est difficile quand tu ne fais pas de compétition parce que les enchaînements, c’est toujours compliqué. Ça existe. On y arrive. Mais voilà. Donc, je me suis rapidement dit, oui, j’ai envie de faire des compétitions. Est-ce que j’ai envie d’en faire 5, 10, 15, 2 dans l’année ? Je n’en sais rien. Mais en tout cas, j’ai envie de faire des compétitions. Et surtout, parce que ce que je n’ai pas dit, c’est qu’à la fin de GR armée que j’ai finie, j’ai dit, bon, bah, maintenant, level up. Et exactement. Exactement. Donc, je me suis dit, l’année prochaine, bah, je fais le dispenson. Aucun doute. Allez. Et pourtant, voilà. Donc, ça te montre… Mais parce qu’en fait, les vidéos que j’avais vues et qui m’avaient attiré sur GR armée, bah, c’était la rayée, c’était le parcours de l’Olympique. La découverte est magnifique aussi et super chouette. Mais en fait, ce qui m’avait attiré, c’était ça. Et puis, à force de discuter avec des gens qui faisaient aussi un petit peu GR armée, eh ben, tu te rends compte que les mecs, ils te parlent du XXL… Enfin, ils… Ils appellent XXL, mais en fait, c’est un half. Et tu regardes les parcours et tu vois que les vidéos sont incroyables. Et donc, voilà. Donc, mon idée, c’était, je vais faire le M de GR armée. Et donc, là, maintenant, il faut que je structure le truc. C’est pour ça que je suis allé au club. Et donc, bah, donc, voilà. Bon an, mal an, je m’entraîne. Ça commence à être… Ça commence à être pas mal. Alors, à la piscine, ça devient vite… Ça devient vite fulgurant, les progrès. Quand tu pars de pas grand-chose ou tu t’étais entêté à te dire, bah, il suffit de nager et ça va aller. Ah, non. En fait, la natation, c’est que de la technique. C’est toujours de la technique. Et arrête de t’épuiser. Apprends à t’économiser. Bah, du coup, forcément, tu progresses différemment. Et puis, bah, et puis, voilà. Du coup, il faut dire aussi que j’étais à Chaumont. Je t’ai expliqué. J’étais encore en transition entre Metz et Chaumont. Et donc, comme je suis arrivé à Chaumont fin 2019, à l’époque de GR armée, le failed, bah, je n’avais pas de réseau à Chaumont. Je n’avais pas d’amis. Je ne connaissais personne. Et puis, quand tu arrives dans un club, bah, tu commences à connaître des gens. Et puis, tu vois les gens à l’entraînement, mais tu vois un peu les gens à l’extérieur. Et puis, en fait, c’est un cercle que j’appellerais vertueux aujourd’hui. Mais à l’époque, je l’ai peut-être trouvé un peu vicieux. C’est que, bah, à force de traîner avec des gens qui te parlent de triathlon et qui te disent, tiens, bah, moi, je vais faire ça. Tiens, bah, je vais faire ça. Tiens, est-ce qu’on ne ferait pas ça ? Bah, tu y vas. Tu mets le doigt dedans. Et puis, là où mon cercle, mon cercle de Metz qui était plutôt orienté, bah, on a fait la fête quand on était ados et jeunes adultes. Et on a fait de la moto. Et notamment, on a fini sur la piste. Et bah, là, en fait, mon cercle est en train de se construire autour du sport. Autour du sport et du triathlon. Et puis, bah, et puis, voilà. En plus, bon, tu rentres dans une assoce. Il y a des orgues. Parce que, bah, c’est… Donc, on est une assoce avec une école de tri. Il y a pas mal de jeunes dedans. On a un coach salarié qui fait des merveilles. Et tant avec les gamins qu’avec les adultes, d’ailleurs. Et puis, du coup, bah, tu progresses. Il y a un peu d’émulation. Tiens, on a besoin de bénévoles parce qu’on fait notre bike and run annuel. Bike and run ? C’est quoi, bike and run ? Du coup, tu parles. Bike and run. Bah, bike and run, achat, OK. C’est… On court… Enfin, il y a une équipe avec un vélo. Et puis, on se passe le vélo. Alors, chez nous, on a le droit de poser le vélo et de partir en courant. Mais chez les voisins à Dijon, on n’a pas le droit parce que c’est pas la même ligue. Oh là, ça me paraît compliqué, ton histoire. Mais OK, je viens. Et puis, on verra bien ce que ça donne.

Nicolas : Du coup, tu passes le week-end à aider à de l’organisation. Tu rencontres d’autres gens. Tu te rends compte qu’en fait, les gens, ils sont plutôt sympas ou aussi tarés que toi, j’en sais rien. Mais en tout cas, tu fais des affinités. Et puis, tu fais… Tu continues d’engranger ce réseau. Finalement, c’était mon nouveau réseau, mon nouveau réseau personnel. Et où plus tu avances et plus tu baignes avec des sportifs parce qu’au bike and run, il n’y a pas que des triathlètes. Il y a aussi des gens qui viennent d’autres clubs, etc. Donc, tu discutes de sport, etc., etc., etc. Et puis, tu mets les doigts dedans. Et puis, trois mois après ou quatre mois après, maintenant, c’est l’heure d’organiser le duathlon.

Ermanno : Le quoi ?

Nicolas : Le duathlon. Et le duathlon est vraiment… Pendant deux minutes, je me suis dit, maintenant, c’est biathlon avec un fusil et des skis. De toute façon, à Chaumont, ça ne marche pas. Mais vraiment, deux minutes, dans ma tête, je me suis dit…

Ermanno : Et tu t’es dit que tu retournais à gérer armé, quoi.

Nicolas : Non, je me suis dit… En plus, ils m’ont dit, on fait ça sur le terrain, à côté du terrain militaire, là-bas au front. Et donc, tu vois, ça flittait un petit peu avec l’histoire du fusil. Mais bon, quand ils vont m’écouter parce que je pense qu’il y en a quelques-uns qui vont m’écouter, ils vont sûrement rire parce que ça, je ne leur ai jamais dit. Mais du coup, vraiment, duathlon, OK. Je suis rentré à la maison. Google est ton ami. Duathlon. Ah ! D’accord. OK. Ça fait partie de la fédération de sport enchaînée qui est couverte sous l’égide de la fs3, etc. Et puis, donc, on organise le duathlon. D’ailleurs, il y avait un appel à bénévoles pour gérer un peu des pôles parce qu’on est un petit club et donc, il fallait se répartir les tâches. Puis, moi, j’arrive là-dedans. Et on me dit, moi, je veux bien prendre un pôle et gérer un pôle. Ce n’est pas organiser des duathlons. Par contre, plus jeune, j’ai fait de l’associative. J’ai fait beaucoup d’associatives. J’ai organisé des courses de Solex. Sport mécanique oblige. Mais voilà, j’ai organisé la finale du championnat UFOLEP de Solex à Metz. Donc, voilà, site de course, peu importe le type de course. Je pense que je peux gérer cette histoire-là. Et du coup, je prends ce pôle-là. Et puis, du coup, je suis plus avec les gens du bureau. On s’organise. On fait un duathlon. On organise le duathlon. Ça se passe plutôt bien. Et puis, encore une fois, tu engranges des nouvelles connaissances. Tu discutes avec de plus en plus de gens. Alors, je te parle d’organisation et je te parle du bureau. Mais du coup, trois ou quatre fois par semaine, tu vas t’entraîner avec les copains parce que tu as toujours ton objectif de gérer armé. Et puis, en fait, ça devient logique. C’est normal. Donc, à l’époque, je m’étais dit, je vais nager le mardi midi parce que ça allait bien dans mon agenda. Je vais courir le mardi soir avec les copains. Le mercredi, je garde off. Le jeudi, je vais aller nager aussi parce qu’il y a un créneau le jeudi soir. Et le vendredi, je vais courir. Et puis, le week-end, on verra bien. Donc, tu vas quatre fois dans la semaine voir les copains. Et puis, c’est sympa. Et puis, à force, quatre fois. Oui, mais ça serait peut-être bien de rajouter une séance de natation. Oui, mais ça serait peut-être bien de rajouter une séance de natation. Oui, mais ça serait peut-être bien de rajouter une séance de natation. Oui, mais ça serait peut-être bien de rajouter une séance de natation. Et puis, je n’y arrivais pas professionnellement parlant. Je n’arrivais pas forcément à me libérer. Donc, je n’ai pas forcément tout fait tout de suite. Et puis, je voulais absolument garder… J’avais compris un truc. C’était la progressivité. Donc, je ne voulais pas passer de… À l’époque, je m’entraîne trois fois à pied dans la semaine à je m’entraîne 12 fois dans la semaine. Et puis, je vais me faire mal parce que j’ai la chance. Je touche du singe. Mais pour l’instant, je ne me suis jamais blessé. Et je pense que le principe de progressivité m’a bien aidé là-dedans. Et puis, tous les jours, on voit des copains qui font du triathlon. Tous les soirs, on fait des trucs qui tournent autour du triathlon. Et puis, on commence à s’intéresser un petit peu à tout ça. Et puis, un jour, vient l’idée de… Il faut qu’on renouvelle le bureau. Et puis, la présidente, elle ne veut pas garder la présidence du bureau. Nico ?

Ermanno : On te voit souvent. En ce moment, viens prendre une bière.

Nicolas : En fait, d’abord, ça ne t’intéresserait pas de rentrer au bureau. Je dis oui. Moi, participer au bureau, de toute façon, ça m’intéresse. L’associatif, c’est quelque chose qui m’avait vraiment plu quand j’étais à l’école. Donc oui, ça m’intéresse. Et puis, s’il faut filer un coup de main. Et puis, encore une fois, c’est devenu mon réseau d’amis sur ce monde. Donc oui, ça m’intéresse. Et puis, pendant un moment, évoquer le… Je ne voudrais pas le poste de président, c’est tout. Je dis en mode… Non. En fait, non. Oui, je sais faire. Je sais c’est quoi le rôle d’un président dans une association. Mais ça me gêne parce que les gars, ça fait six mois que je suis là. La moitié… Il y a une centaine de personnes dans le club. Le gars, il arrive. Coucou, c’est moi. Je suis président. Merci de m’élire. Donc, ça me gênait un petit peu. Et bon, finalement, je suis rentré au bureau. Je n’ai pas pris le poste de président, mais on s’est lié d’amitié avec la présidente de l’époque. Et donc, en fait, je l’ai aidé et j’ai pas mal aidé sur son mandat, avec dans l’optique de l’année suivante, récupérer ce poste-là. Donc, voilà. Aujourd’hui, je suis président de l’assos de triathlon et donc du club de triathlon de Chaulon, en parallèle d’être un athlète aussi du club. Voilà. Alors, je crois que j’ai beaucoup digressé par rapport à la question de base.

Ermanno : Non, mais écoute la question. Voilà. C’était d’en savoir plus sur toi, qui t’es, ce que tu fais et puis tes implications dans le club. Parce qu’effectivement, tu me l’avais dit que tu étais président du club de Chaulon. Mais voilà, c’était… Moi, j’ai adoré. On y est arrivé et puis on s’est bien marré entre temps avec tes anecdotes. Je suis sûr que tu en auras encore des milliers à nous raconter.

Nicolas : On pourrait passer la journée à dire quelque chose de ça parce qu’en parallèle de ça, pour revenir un peu sur le côté sportif. Donc, je me dis, je vais à Gérardmer en M. Donc, je m’entraîne entre temps l’année-là. Je ne sais plus ce que j’ai fait comme autre triathlon. J’ai dû faire le triathlon. Si j’ai fait le triathlon des lacs à Lusigny, pas très loin de Chaulon. Donc, le triathlon S pour avoir un triathlon dans les pattes. Et puis, je m’étais dit de la même manière parce que j’avais quand même appris. Un peu con le gars. De la même manière que le S, il faudrait faire une course similaire pour s’entraîner. Je vais faire une course similaire pour m’entraîner sur la distance olympique avant Gérardmer. Et donc, j’avais ciblé encore un label Leighton, mais à pierre percée. La course n’existe plus aujourd’hui parce qu’il y a eu des problèmes d’hygiène dans le lac. A priori, il n’y a eu qu’une seule édition pour l’instant. Ils espèrent y revenir. Ce qu’on nage pas dans le joli lac de pierre percée, on nageait dans le lac EDF. est juste en dessous de la côte. Et donc, je m’entraîne, je fais ces trucs-là. Ça se passe globalement bien. Je prends de plus en plus de plaisir. Je m’éclate. Et finalement, force est de constater que je ne suis pas si mauvais que ça. Je n’ai aucune prétention sur mes temps. Mais même le premier Gérardmer, je finis premier tiers de classement. Je ne le fais pas pour le temps, mais je finis premier tiers. Et donc, je me dis, putain, en plus, c’est satisfaisant. On ne le fait pas du tout pour ça, mais c’est hyper satisfaisant.

Ermanno : Le premier Gérardmer que tu finis, tu veux dire ? Le premier Gérardmer que je finis.

Nicolas : Non, non, bien clair. Le premier Gérardmer que je finis. Je finis premier tiers de classement. Donc, en fait, à chaque fois que je fais une course, j’y vais avec un objectif en tête de temps pour moi. Et puis, le résultat, il est toujours un peu satisfaisant. Et puis, mes objectifs de temps, ils sont toujours très conservateurs parce que je suis conservateur et que j’ai peut-être peur de me challenger au départ. Mais à chaque fois, j’arrive et en fait, je fais mieux que mon objectif. Et voilà. Donc, en fait, c’est cette petite roue qui tourne et qui me dit, OK, putain, c’est cool, ça marche, c’est intéressant. Et puis, je prends du plaisir à l’entraînement. Je prends du plaisir sur les compètes. Et donc, c’est cool. Et puis, pendant la prépa Gérardmer, le M, il y a un jour où j’ai mon pote avec qui j’ai fait mon premier tri où je n’ai pas fini. Et un autre qui me dit, tiens, on va faire 100 kilomètres en vélo. Alors, entre temps, j’étais devenu un peu comme ces gens-là. Et donc, le 100 kilomètres ne me paraissait plus complètement farfelu, même si c’était un gros morceau. Mais ça ne me paraissait plus complètement farfelu. Et ça, c’est le samedi matin.

Ermanno : Entre réveil à 6 heures avant de rapporter les croissants à la maison, c’est ça ?

Nicolas : Alors non, à l’époque, là, c’était, je crois qu’on était parti sur une après-midi, mais c’était l’épopée. Tu vois, c’était on se prépare, on va rouler 100 kilomètres. Le truc, comme je préparais un week-end de moto, que ça soit piste ou pas piste. Mais voilà, le truc, on avait fait le plan. On avait dessiné l’itinéraire. On avait, je ne sais pas, je devais avoir quatre chambraires dans le dos. Le truc. Le truc de fou, quoi. Je partais pour l’aventure. On avait prévenu, on va passer là, là et là. Si vous n’avez pas de nouvelles de nous à tel moment, c’est qu’on ne s’est pas arrêté. On partait à l’aventure. On partait à la guerre, en fait. Dans ma tête, en tout cas, je partais à la guerre. Et puis, on part, on fait ses 100 bornes.

Nicolas : Et étonnamment, alors du coup, moi, je m’entraînais pas vraiment à vélo, mais un peu de mon côté. Mais donc, on fait les 100 bornes. Et puis, à la fin des 100 bornes, les copains étaient globalement fatigués. Moi aussi, je peux pas dire que j’étais frais. Et les deux me disent putain, t’imagines qu’il y a des mecs après ça. Ils vont courir. Et puis, je me rappelle avoir fermé ma bouche parce que dans ma tête, je me suis dit.

Nicolas : Alors, j’ai bien conscience que c’était complètement taquin de dire ça. Mais vraiment, dans ma tête, je me suis dit. Bah, c’est pas inhumain. C’est pas inhumain. Mais voilà, c’est tout. Je me suis dit dans ma tête. Je suis rentré à la maison. Je me suis dit OK. Bah, c’est pas. Il faut s’entraîner. Mais c’est pas. Je me sentais capable d’aller courir après ça. Alors qu’il y en a un des deux qui disait bah moi, là, tu me demandes de courir. C’est cuit quoi. Et moi, je me sentais vraiment. Et en plus, on avait pas chômé. Je crois qu’on avait roulé un truc comme 28 de moyenne. Donc, plutôt une bonne moyenne sur un parcours relativement plat. Mais voilà. Donc, j’étais fier du parcours. En plus, j’étais fier. J’avais fait 100 kilomètres. Donc, le truc incroyable sans aucune crevaison.

Ermanno : Donc, 100 kilomètres avec quatre chambres à air pour rien dans le dos.

Nicolas : C’est ça. C’est ça. Avec du poids et de l’aéro en moins. Mais ça, c’était pas le sujet de l’époque. Et donc, voilà. Dans ma tête, je me dis bah OK. Et donc, je me. Je me dis OK. C’est pas surhumain. ‘est pas surhumain. Et puis bon, voilà. Donc, on continue. Je vais agir armé. Je vais agir armé. L’année d’après. Donc, sur le distance olympique, sur le sur le distance olympique et dans ma tête. Alors, c’est marrant parce qu’au fur et à mesure, tu discutes avec des gens qui sont triathlètes, qui sont pas triathlètes. Tu parles de Gérard. Mais finalement, c’est peut être parce que je baigne de plus en plus dedans. Mais le triathlon commençant à être un peu plus à la mode. On remerciera l’équipe de France olympique qui est incroyable et tous les Français qui brillent sur tous les sur tous les circuits. Mais du coup, le triathlon commence à être un peu plus connu. Et donc, tu dis que tu vas faire Gérard, mais distance olympique. Les gens, ils te regardent avec des étoiles dans les yeux. C’est incroyable ce que tu as fait. Et donc, finalement, je génère un petit peu de d’intérêt, de cohésion. Les gens s’intéressent au projet en disant tiens, tu vas aller faire Gérard. Mais donc, il y a des gens qui commencent à se passer, etc. On entraîne. Et puis, puis, bon, voilà, j’arrive à Gérard. Mais alors, j’arrive à Gérard, mais la veille et je vais voir les grands. Ceux qui font le XM. Je vais voir les grands parce que j’ai deux, trois copains qui sont sur. Parce que du coup, j’ai des copains triathlètes.

Nicolas : me suis fait les copains triathlètes. Et puis, j’ai des copains qui sont là dessus. Donc, je me dis ça doit être fou. Je vais aller les encourager. Je vais aller voir ça. Et puis, et puis, en parallèle de ça, j’avais compris, mais pas tout à fait que un des anciens présidents du club de Chaumont avait une fille qui faisait du triathlon.

Nicolas : Et puis, moi, j’avais réservé mon week end à Gérard. Mais j’avais trouvé un super Airbnb. La place partout. Je m’étais dit qu’il y aura des copains. J’avais réservé un truc 12 ou 13 places.

Ermanno : mais parce que c’est ça. T’es blindé, t’es ingénieur, tout ça.

Nicolas : Alors, je gagne bien ma vie. Je ne vole pas mon salaire. Mais en fait, je m’étais dit je trouverai toujours. Alors, déjà, Gérard, mais quand tu réserves tard, soit t’as des grands trucs, soit t’as rien. Donc, c’est aussi pour ça que j’avais dit tant pis, il y a de la place. J’exagère quand je dis 12 ou 13. Je crois que c’était un 8, 10 personnes. Et je m’étais dit parce que la mère de ma femme, à un moment, fait du triathlon. Elle a fait deux triathlons ou trois triathlons dans sa vie. Et elle m’a dit je viendrai bien te voir et tout. Donc, je m’étais dit oui, il y aura forcément des gens qui viendront. Et puis, voilà, j’avais réservé mon truc. Et puis, ce fameux Philippe, l’ancien président du club, toujours très investi, qui est d’ailleurs président du comité départemental de triathlon,

Nicolas : me dit tiens, tu vas à Gérard, mais tu n’as pas un peu de place dans ton Airbnb. Parce qu’Alex, elle trouve que dormir dans le camping-car avec de la course, ça fait un peu… Elle n’a pas très envie. Elle ne sera pas trop reposée. Et là, du coup, je comprends que sa fille, c’est Alexia Bailly. Et que j’ai une triathlète pro qui va venir dormir avec nous la veille de sa course.

Nicolas : Donc, raison de plus pour aller encourager sur le XL. Parce qu’en fait, j’avais quelqu’un qui était là. Alors, j’avais compris que c’était une histoire de triathlon dans cette famille. Donc, la famille Bailly, ils sont quelques-uns. Et j’avais déjà… Alors… Ils sont quatre enfants dans la famille. Alex, de mémoire, c’est la deuxième ou la troisième. Et en fait, la plus petite de la fratrie est encore au club aujourd’hui. Et donc, moi, je m’entraînais tous les jours avec elle. Pour la petite histoire, quand je suis arrivé au club, je nageais… Enfin, je nageais un tout petit peu moins bien qu’elle. Aujourd’hui, elle me casse en mille. Et pourtant, j’ai beaucoup progressé. Mais elle encore plus. Bref, il y a peut-être un peu de génétique, mais il y a surtout beaucoup d’entraînement.

Ermanno : Comme quoi, tu vois, borner, des fois, ça paye.

Nicolas : Oui, mais elle ne fait pas que borner. Je pense que la technique, elle l’a compris.

Nicolas : Et du coup, bref, moi, je connaissais Louise. Et puis, j’avais rencontré une fois Cora, qui est une autre de la fratrie. Et qui, elle aussi, a fait du circuit D1 et compagnie. Enfin bref, on est dans une autre sphère. Ce sont des gens pour les suivre dans l’eau, à pied ou sur le vélo. Mais surtout dans l’eau, quand elle s’échauffe, moi, je mets les palmes et je vais à fond. Et on fait 100 mètres. Et moi, je fais 100 mètres et à la fin, je meurs. Et elle m’a déjà collé 15 ou 20 mètres d’avance. Bref, donc, je vais ce week-end-là à Gérardmer. Donc, j’ai Alexia qui nous… Donc, on discute de tout et de rien. Parce qu’en fait, finalement, une triathlète pro, c’est une personne normale. Normale. Oui, moi, de mon point de vue, des sportifs pros, ce n’est pas comme ça. En fait, si, complètement des gens normaux. Mais avec un métier et une hygiène d’entraînement qui sont différentes de ce que nous, on peut connaître. Et puis, voilà. Donc, on passe le week-end comme ça. Et puis, du coup, je vais voir la course XL. Avant moi d’aller… D’ailleurs, c’est potentiellement une connerie parce qu’encourager des gens sur un parcours comme Gérardmer, la veille d’une course…

Nicolas : Et donc, j’encourage ça. Et puis, encore une fois, j’en prends plein les yeux. Et donc, le lendemain, je vais faire mon M. Et je me dis, bah… En fait…

Nicolas : Donc, ça passe. Le M, je m’étais dit 3 heures. Je fais 3 heures, 0, 0, 0, 6. Donc, ça passe sur le trait, mais je suis content. Joli. Et puis, à la fin de ce M, je me dis, bah… Bah, level up. Allez. Et donc, on va essayer d’aller faire le XL, quoi. Et c’est comme ça que je suis arrivé, doucement, à faire de longues distances. Donc, enfin… Plus ou moins doucement. Parce que tu as compris que ça, c’était il y a 2 ans. Et Gérard, mes longues distances, je l’ai fait l’année dernière. Donc, il y a 5 ans, je ne faisais pas de triathlon. Et puis, maintenant, j’en suis à faire, globalement, du longues distances. Parce que c’est une distance qui me plaît bien.

Nicolas : On verra si, avec mes changements de fonctions, on verra si j’arrive à continuer à m’entraîner pour faire ce type d’effort. Parce qu’entre-temps, je disais… Avant, je m’entraînais 3 fois par semaine à pied. Après, j’ai commencé à dire 4 ou 5 fois dans la semaine. Là, aujourd’hui, je m’entraîne… tous les jours. Plusieurs fois par mois.

Ermanno : Donc, là, maintenant, tu es dans la catégorie de ceux que tu nommais avant, les tarés.

Nicolas : Complètement. Oui, aujourd’hui, j’arrive à placer entre 10 et 15 heures d’entraînement par semaine. Donc, oui, je fais clairement partie des… Quand je te raconte ça, des gens me regardent un peu comme un extraterrestre. Et j’en suis sûrement un. Parce qu’effectivement, quand tu mesures ça, ce n’est pas… habituel. Mais finalement, c’est qu’une heure et demie, deux heures de sport par jour que… Mais c’est limite ce qu’il faudrait pour rester en bonne santé, quoi. Parce que j’ai un job qui… Finalement, j’ai un job qui est hyper sédentaire. Je ne suis pas assis derrière un bureau toute la journée, mais quasiment. Et donc, en fait, voilà. Se bouger pendant une heure et demie, deux heures tous les jours, ça devrait presque être le minimum.

Ermanno : Oui, et puis ça t’apporte un équilibre que tu n’avais peut-être pas trouvé encore avant de rencontrer le triathlon. Ça aurait pu être un autre sport.

Nicolas : Exactement. Exactement. Aujourd’hui, ça fait tout à fait partie de mon équilibre. Et je vois les jours où je sors du boulot et où c’est un peu chaud, un peu tendu. Je vais m’entraîner. Je reviens. J’ai les idées claires. Je sais où je vais. Je sais comment je dois avancer, quoi. Donc clairement, grâce à ça, j’ai trouvé un équilibre différent que je ne connaissais pas avant.

Ermanno : Tu vois, c’est intéressant cet épisode parce qu’on a déroulé un petit peu tout le fil de ta pratique du triathlon, de la découverte jusqu’à aujourd’hui. Et puis, on a bien compris. En fait, tu es l’exemple type de celui-là. Celui qui ne faisait pas ou quasiment pas beaucoup de sport et qui s’y met et qui progresse et qui prend du plaisir et qui prend même des responsabilités et des fonctions dans le bureau de l’association. Et peut-être qu’un jour, on te verra à la ligue. On n’en sait rien, mais c’est possible. Tout est possible. Et ça me plaît qu’on en parle. Tu vois.

Nicolas : Tout est possible. Et en fait, oui, j’ai pris des responsabilités au sein du club parce que j’ai trouvé un équilibre dans cette pratique-là, dans cette structure-là. Et c’est pour moi hyper important de faire fonctionner ce genre de structure. Surtout, je le disais tout à l’heure, on est un club qui est école de tri. On est école de tri deux étoiles. On a de plus en plus de jeunes. On a un coach qui est salarié, qui fait vraiment des merveilles. Et ça, pour moi, ça doit perdurer parce que ça fait vraiment des choses qui sont pour moi importantes. On transmet des valeurs, on transmet des envies, on transmet des choses à des jeunes et à des moins jeunes.

Nicolas : Et c’est pour ça que j’avais envie de m’investir là-dedans. Et c’est comme ça que j’ai pris ce type de fonction, en tout cas, que je me suis proposé pour prendre ce type de fonction. Parce qu’il n’y a pas beaucoup de monde qui se propose en général sur ce genre de fonction. Mais voilà, parce que le risque aussi, c’est quand il n’y a personne qui reprend la présidence d’un club.

Ermanno : C’est fini.

Nicolas : Et quand on a là cette année, alors cette année, ça marche très, très bien, mais on a cent trente-cinq licenciements. Donc, on commence à être un club un peu significatif avec quasiment la moitié de jeunes. Quand tu te dis même à l’époque, on était à 80 licenciés, tu te dis le club, il en veille, il n’y a plus de club. Bah un, le coach qui était salarié, il n’est plus salarié. Alors, il n’y a pas que ça. Il fait les choses à côté, mais pour autant. Et puis, toutes les chances qu’on a de pouvoir s’entraîner à la piscine quatre ou cinq fois par semaine parce qu’on a des créneaux, c’est fini. L’accès au stade, c’est plus pareil. L’encadrement, c’est plus pareil. Enfin, voilà. Et tout ça, je trouve que… Enfin, moi, ça m’a apporté tellement que c’est pour ça que j’ai voulu m’engager. J’ai voulu m’engager dans ce genre de choses. C’est beau.

Ermanno : Et du coup, là, vous passez encore à la vitesse supérieure. Alors, je n’ose pas dire toi parce qu’on l’aura compris, t’as le level up à chaque fois, mais le club passe à la vitesse supérieure. Vous organisez un back and run, vous organisez un duathlon. Et maintenant ?

Nicolas : Alors, en fait, maintenant, l’idée, c’est qu’en fait, on est parti du constat qu’il n’y avait plus qu’un triathlon. Enfin, pardon. Il y avait deux triathlons en Haute-Marne qui étaient… Un qui était organisé par le triathlon club de Langres, qui est à 20 minutes au sud de chez nous, une demi-heure au sud de Chaumont, qui s’appelait l’Ocyclopédie. Donc, ça, c’était l’année dernière. Il y avait ça. Et puis, nouveau label qu’on connaît ou qu’on ne connaît pas, mais qui est Open Lakes,

Nicolas : qui s’appelait anciennement Iron Lakes. Et puis, bon, pour des histoires de… Voilà. Bref, il s’appelle Open Lakes. Et donc, le concept Open Lakes, ça avait commencé en Belgique. Et ils ont créé une deuxième course l’année dernière en France sur le lac du Derr. Et donc, l’année dernière, il n’y a eu que deux triathlons en Haute-Marne. Un, l’Ocyclopédie, organisé par un petit club et un autre bien plus gros organisé par un label privé. Et puis, cette année, le club de Langres a dit on ne va pas renouveler l’expérience parce que trop compliqué, trop compliqué de trouver des gens, trop compliqué de trouver des financements parce que c’est une structure un peu comme la nôtre. Alors, ils sont plus petits que le club de Chaumont. Mais bref, assez compliqué d’organiser des choses. D’autant plus qu’il y a deux ans, sur une décision globalement incomprise, la veille de l’épreuve, l’épreuve est annulée par la préfète parce que canicule. Sauf que bon, on l’a appris le vendredi soir à 21h30. Donc, autant te dire que tout le monde… Tout était fait. Tous les frais étaient dépensés. Ils ont été sports. Ils ont remboursé tous les participants. Mais c’est le meilleur moyen de faire le boire le bouillon dans un club, de faire des choses comme ça. Ce qui est… Enfin, voilà. Décision incomprise de la préfète. Le truc est annulé. L’année dernière, du coup, très peu de participants. Donc, ils ont rebut le bouillon. Donc, ils ont dit stop. C’est trop d’efforts pour pas grand-chose. Et donc, nous, on s’est dit, avec Philippe, qui est président du comité départemental de tri, qui est licencié à Chaumont et qui est d’ailleurs mon vice-président et qui m’aide beaucoup avec toute l’expérience qu’il a. Bah merde, en fait, le seul triathlon qui va rester en Haute-Marne, c’est un triathlon labellisé, privé, alors qu’on a quand même quelques clubs qui sont des forces vives. Et bon, comme il est un peu comme moi et qu’on a quand même quelques idées de temps en temps à dire décalées,

Nicolas : on s’est dit pourquoi pas créer un nouveau truc. Et alors, je ne vais pas dévoiler l’idée de base parce que j’ai bien l’espoir de la mettre en œuvre un jour. Mais cette année, on va déjà faire simple. Et après, on fera des trucs un peu décalés. Pourquoi on pense à du décalé ? Parce que simplement, on voit que plus c’est… Enfin, il y a pas mal de choses qui commencent à être décalées au début. En termes d’orgas et qui attirent beaucoup de monde. Faire du fun, faire des trucs un peu différents avec… Ben voilà, on voit de plus en plus de 24 heures des last man riding en vélo, des 24 heures de trail avec des… Voilà, donc des trucs un peu… Peut-être un peu extrêmes, mais au moins décalés. Je pense au T24 aussi qui commence à bien marcher. Et voilà. Donc, on s’écoute rêver un soir, là, en train de… Je ne sais plus si c’était pendant une réunion du bureau ou pendant le footing, mais bref. On s’écoute rêver et puis on se dit bon, maintenant, il faut y aller, quoi. Il faut qu’on arrive à organiser un truc sous l’égide du comité départemental. On va essayer de réunir tous les quatre clubs du département et de se lancer dans une organisation sur un triathlon, mais un triathlon qui, un jour, sera costaud. Pourquoi je dis un jour sera costaud ? Parce que le duathlon, l’année dernière, le duathlon de Chaumont, on a été championnat Grand Est et support des sélections France pour les jeunes et la Détroit. Et on s’est dit OK, maintenant qu’on sait faire ça, on va essayer de choper les France 2-2. Parce qu’en termes d’organisation, c’est hyper intéressant et c’est aussi l’assurance d’avoir une organisation qui nous fait vivre un petit peu le club. Sauf que bon, on peut pas tout faire. Donc, on a fait une autre décision. On s’est dit on va aller faire un triathlon et on va faire un triathlon qui marche. Et le jour où il marche, on ira chercher les France 2-2.

Nicolas : Donc, voilà. Donc, là, on s’est lancé cette année. Un peu tard parce qu’entre le moment où on décide d’annuler, enfin de ne pas faire de duathlon cette année, le moment de voir tous les présidents de club, on s’est dit on va monter un triathlon de toutes pièces. Et on a regardé un peu ce qui plaisait et ce qui attirait. On s’est dit il faut forcément qu’il y ait un longue distance. On a imaginé ça. Et puis, finalement, on vient de créer et de lancer l’organisation du Haute Marne Tri. Alors, on l’écrit toujours avec le MAN en majuscule pour avoir un Ironman, Alpsman, le Streetman. Voilà, donc nous, on s’est dit on va vers le Haute Marne. Alors, aucun rapport avec le risque de confondre mon nom de famille. C’est bien Haute Marne. Et pas Optman. Et ça, ce n’est pas Optman. Et donc, on s’est dit voilà, on va créer un triathlon où on va faire une épreuve accessible à tout le monde de la découverte. Donc, on va faire un XS. C’est non négociable. Mais un XS, ce n’est pas pour que les gamins aillent se tirer la bourre. Ils pourront y aller. Il n’y a pas de problème. Mais parce que maintenant, je comprends ce que ça veut dire XS. Et en fait, les XS, c’est les cadets qui vont sur des XS et ils envoient la soupe en fait. Donc moi, je n’ai jamais fait de XS depuis que je suis entré. Mais je sais très bien que sur une petite course entre guillemets de quartier, sur un XS, ça va me faire plier en quatre. Mais là, l’idée, ce n’est surtout pas ça. C’est de faire un XS avec… De permettre en fait des distances complètement accessibles pour que les gens puissent venir s’essayer. Parce qu’il y a plein de gens qui disent « Ah, j’aimerais bien, mais bon, soit les 750 mètres d’un S en natation, c’est un Everest ou les 5 km à pied, c’est un Everest pour certains autres, etc. » On s’est dit, pas d’autre option que de mettre un XS et de faire un découvert. Et on va l’appeler découvert. Parce que si on l’appelle XS, ça ne parle pas. Là-dessus, j’assume avoir copié un petit peu l’idée notamment d’Open Lakes qui dit son XS, ils l’ont appelé « My first experience triathlon ». Et ils ont fait sold out, je ne vais pas dire de conneries, mais je crois que ça a duré une semaine, ils ont fait sold out. Et c’était beaucoup de… Ça a été rigolo d’ailleurs parce que moi, j’ai fait l’Open Lakes l’année dernière sur le format L. C’était beaucoup sur le « My first experience » des conjoints de ceux qui faisaient soit du M, soit du L, soit de l’Iron. Et donc, on s’est dit, on va surfer sur cette idée-là en disant, on fait un truc hyper accessible. Donc XS, on s’est dit, il faut une longue distance. Et là, on s’est dit, attends, on va forcément aller nager parce qu’à Chaumont, il n’y a pas beaucoup de lacs trop proches, enfin trop proches, à 20 minutes, on a des lacs, 20 minutes de bagnole. Donc on s’est dit, on va nager à Langres dans le lac de la Lièze. Et puis, on va trouver 90 kilomètres de vélo pour revenir à Chaumont. Et on va relier Langres à Chaumont à vélo sur le L. Et donc, on s’est fait un délire sur le L en disant que le L, c’était plutôt une distance qui était un peu entre guillemets en vogue et qui pouvait ramener un peu de temps. Et puis, on s’est dit, on va faire un cours de distance, un olympique aussi parce que c’est un peu plus accessible que du L. Et surtout, vu l’heure où on est dans la saison, les saisons sont déjà potentiellement programmées. Et donc, c’est plus facile de caler un M que de caler un L dans une prépa. Alors, tu remarques que je parle comme un mec qui cale des courses au milieu de sa saison, comme à une époque quand on me parlait de ça. Moi, je prévois un S dans un an et c’est bien, quoi.

Nicolas : Et là, je suis en train de dire, oui, on arrive à caler un M dans une saison. Tu remarques qu’il y a du chemin qui a été fait. Et donc, voilà. Et puis, surtout des courses pour les gamins parce que déjà, ça permet aux jeunes dans le coin pratiquants de venir. Ça permet aussi aux jeunes pas forcément pratiquants de venir et d’essayer parce qu’il y a un peu d’émulation. On a choisi le site de la Liège parce que c’est un site globalement touristique. Donc, ça permet sur les courses. Donc, les courses jeunes et la course XS seront sur le site de la Liège. Donc, tout le triathlon aura lieu là. La natation dans le lac, le vélo pas très loin et puis la course à pied encore sur le site. Et les deux, donc le court de distance et le long de distance, seront en itinérance. Donc, natation à la Liège, vélo entre la Liège et Chaumont et puis course à pied sur le site à Chaumont. Ça permet aux familles de passer un bon moment sur le lac de la Liège et puis après, de revenir. De revenir sur Chaumont et puis de finir sur une belle note avec potentiellement une belle course. Voilà. Donc, l’idée, c’est de créer un triathlon en collaboration avec les clubs de la Haute-Marne. Ça marche plutôt pas mal, la collaboration. Donc, ça, c’est chouette. Ça marchait déjà avant parce qu’on part en stage ensemble. Nos jeunes, on essaie de les faire évoluer ensemble. Donc, c’est plutôt pas mal. Et puis, de créer une nouvelle épreuve et de créer une nouvelle épreuve avec un bon niveau. Mais accessible. Oui. Parce que, alors du coup, c’est pas facile, mais un triathlon qui coûte 150 ou 200 euros, on a bien conscience que tout le monde peut pas ou ne veut pas y aller. Alors après, voilà, les boîtes privées, je pense à Open Lakes, je pense à Ironman. Challenge, je connais pas, mais en tout cas, ces deux labels-là, je les connais pour les avoir pratiqués. C’est très cher. T’as un niveau de service. C’est pas le même. Mais du coup, tout le monde ne peut pas ou ne veut pas y aller. Donc là, l’idée, c’était de créer une course où le L, ben voilà, le L chez Open Lakes, il est chez Open Lakes, de mémoire, c’est plus de 200 euros. Chez nous, le L, il va être à 75 euros.

Ermanno : Ouais.

Nicolas : C’est même pas accessible, ces données.

Nicolas : On ne peut pas se prétendre, avec une course nouvellement organisée, faire un dossard cher. Et de toute façon, on ne veut pas faire un dossard cher. On reste une assos ou des assos. L’idée, c’est de faire un truc qui est accessible, de ramener du monde et de faire la fête autour du triathlon. Notre objectif, alors du coup, c’est moins facile parce que tout ce qu’on n’achète pas, il faut le faire nous-mêmes. Je pense à la pub, je pense aux goodies, je pense à des choses comme ça. Donc, il y a des choses, on n’a pas pris le même concept que le, comment il s’appelle, le low triathlon, je crois, où ils ont dit, c’est moins cher, mais vous n’avez pas de ravito, vous n’avez pas de médaille, vous n’avez pas de tee-shirt, c’est un parti-prix. Nous, on n’a pas pris ce parti-prix-là parce que nous, on veut faire la fête à la fin et on veut que les gens, tout le monde ait accès sans devoir rajouter, parce que sans devoir rajouter au prix d’achat, on met un prix d’achat contenu, mais on permet à tout le monde d’aller faire la fête, en fait, simplement. Et donc, voilà. Donc, on a essayé de créer ça pour se dire qu’est-ce qui est un prix acceptable, qu’est-ce qui est une course acceptable. Et donc, on a… On a fait des courses… Voilà, le L, il est… Non, j’ai dit une connerie, j’ai dit 75, je crois qu’on l’a mis à 90.

Ermanno : Bon, ça reste quand même très accessible.

Nicolas : C’est ça, je pense qu’un L à moins de 100 euros, aujourd’hui, c’est difficile. Notre triathlon courte distance, on l’a mis à 50 euros et le découverte, il est à 23 ou 22 ou 23 euros, quelque chose comme ça. Les courses jeunes, on est à moins de 20 euros. Je n’ai plus les chiffres exacts, en fait. Et voilà, l’idée, c’est vraiment de créer un événement, pour pouvoir promouvoir le triathlon, pour pouvoir permettre aux gens qui ont envie d’essayer, d’y essayer, pour pouvoir permettre aux gens qui connaissent de se faire plaisir sur un parcours qui est chouette, parce que la Haute-Marne à vélo, c’est vraiment bien. En plus, bon, pour ceux qui aiment bien grimper, le parcours… Les deux parcours à vélo, il y aura un peu de dénivelé. Sur le L, on a mis pas loin de 1 000 de dénivelé. Donc, ça reste un parcours qui n’est pas… Ce n’est pas une catastrophe, ce n’est pas un parcours de grimpeur, mais ce n’est pas un parcours tout plat non plus. Donc, il faut ménager la chèvre et le chou. On a des gros rouleurs qui veulent du plat, et on a des gens qui aiment bien grimper. Et voilà. Et donc, l’idée, c’est de créer une grosse fête du triathlon autour de ça. Et puis, de pouvoir montrer que même les assos savent faire des événements qui attirent du monde et qui fonctionnent. Et on n’a pas besoin d’aller demander à du privé de faire, même s’ils le font très bien. Je n’ai aucun problème avec ces choses-là. Je reviens de Hex, je l’ai fait ce week-end. Voilà. Hex sur le label Ironman. Il n’y a rien à dire. Par contre, c’est cher. Clairement, c’est cher. Et je comprends tout à fait qu’il y ait des gens qui ne veuillent pas mettre autant d’argent dans un label comme ça. Pour autant, le ravito de fin, tu peux y passer l’après-midi. Les routes sont majoritairement fermées. Chose qu’on n’arrive pas forcément à faire quand on arrive avec des petites orgas. Parce que petite orga ne dit pas forcément beaucoup de participants. Donc, quand tu arrives à la préfecture pour dire je veux fermer la route, ils ne comprennent pas trop. Voilà. Notre idée, c’est de préparer ça. Et puis de faire un événement qui, on espère, prendra de l’ampleur pour pouvoir continuer à faire des épreuves de triathlon organisées par de l’associatif Antarn.

Ermanno : Très belle initiative. Merci pour ça. Merci de rendre accessible le triathlon. C’est un truc qu’on essaie de faire aussi depuis quelques années sur Devenir Tri.

Nicolas : J’ai l’impression que ça marche bien avec Devenir Tri. Tout ce genre d’initiatives, effectivement, je suis ravi de les avoir. Et c’est pour ça que je me suis… Je me suis permis de te contacter. Parce que je pense que l’idée est la même, en fait. On a envie de rendre accessible un truc, une passion. Moi, c’est devenu ma passion. Malheureusement, en même temps, parce que je m’entraîne 15 heures par semaine. Donc, si c’est une passion… Pas de problème. Mais voilà. Et on a envie de partager ce genre de choses. Et donc, toutes les initiatives sont bonnes à prendre. Et donc, moi, je suis ravi d’avoir trouvé tout le contenu de Devenir Triathlète. J’ai commencé à écouter Devenir Triathlète sur un épisode de… Sûrement un épisode d’Alexia Bailly. Parce qu’entre-temps, j’ai compris qui était Alexia Bailly. J’ai vu une publication sur un réseau. J’ai cliqué. Et puis, voilà. Aujourd’hui… Alors, maintenant, je commence à réécouter les vieux épisodes. Ceux que je n’ai pas écoutés parce que je ne connaissais pas encore. Mais j’ai commencé à écouter Devenir Triathlète sur des épisodes 270. Quelque chose comme ça. Ouais.

Ermanno : Déjà fidèle auditeur depuis quelques semaines.

Nicolas : Ouais, ouais. Ça fait… Après, quand tu as des grosses sorties longues à pied ou à vélo… Alors, à vélo… J’essaie de ne pas trop me distraire. Mais quand même, avec les conductions osseuses, quand je pars 4 heures à vélo, j’essaie d’écouter de temps en temps un peu de contenu. Du coup, tu as du temps, quoi. Et comme il y a un épisode que… Entre guillemets, que… C’est déjà très, très bien. C’est déjà très, très bien. Ce n’est pas une critique. Du coup, moi, je remonte dans le temps. Et puis, j’écoute des gens qui me donnent des idées qui sont hyper inspirants. Qui sont d’ailleurs plus ou moins baby triathlètes. Et je trouve ça incroyable. Ouais. Je trouve ça vraiment incroyable.

Ermanno : Pour ne citer qu’eux, tu pourras aller écouter des organisateurs d’Open Lake et puis d’Ironman aussi.

Nicolas : Ouais, ouais. Ne t’inquiète pas. Je les ai déjà écoutés. J’ai écouté l’épisode sur T24 aussi. Qui est un truc que moi, T24… Je ne sais pas quand. Parce qu’il faut que je trouve le temps de préparer tout ça. Mais T24, ce n’est pas tout seul.

Ermanno : Non, mais ça se fait bien en équipe, justement. Et c’est ce qu’ils ont fait de bien. C’est rendre ça accessible aussi. Alors accessible, pas à tout le monde pour l’instant. Effectivement. Tu ne vas pas faire un T24 en équipe comme tu vas faire un Découverte pour découvrir le triathlon. Mais en revanche, faire des relais de 4 ou 6 heures pour des triathlètes ou des cyclistes ou des coureurs qui se respectent, c’est largement faisable.

Nicolas : Ouais, c’est complètement accessible. Donc ouais, j’ai déjà écouté les organisateurs d’Open Lake, de T24, d’Ironman. J’ai d’ailleurs découvert il n’y a pas longtemps que j’ai une copine qui est passée sur le… Une copine amie triathlète qui est passée sur le… Qui est passée sur le podcast et qui s’appelle Maud Wallace. Je la salue si elle est… Ah bah coucou Maud. Mais en fait, j’ai regardé ça parce que je me suis dit tiens, je vais quand même préparer un tout petit peu. Je vais regarder depuis quand j’écoute devenir triathlète. Et en tombant là-dessus, je me suis dit putain merde, Maud, elle est passée là. Et Maud, en fait, je l’ai rencontrée sur un stage de natation avec maintenant notre coach commun. Parce que oui, je suis dans un club. Mais oui, j’ai pris un coach à côté. Parce que tu as compris que… Je suis devenu un paré. Non mais en fait, pourquoi j’ai pris un coach à côté ? Parce que notre coach Antoine au club, il est incroyable. Il fait des trucs de fou. Mais la majorité de son programme, c’est de préparer les jeunes pour les emmener en France d’aquathlon, de duathlon, de triathlon. Et donc, il fait un programme général qui est très très bien et qui m’a permis de performer et de progresser de manière complètement… Absolument incroyable. Un simple exemple. Je t’ai dit, j’ai fait Gérardmer, le premier que je finis Gérardmer, je fais 500 mètres à 3,11 au 100. L’année d’après, donc 12 mois, 365 jours après, je fais 1500 mètres à 1,55 au 100.

Ermanno : Tu as appris à nager ?

Nicolas : J’ai appris à nager. J’ai clairement appris à nager. Enfin pardon, Antoine m’a appris à nager.

Ermanno : Ah ok. Maud, d’ailleurs qu’on salue, mais sacré triathlète aussi. Et puis, et pas que triathlète, mais grosse endurance.

Nicolas : Ouais, ouais, tout à fait grosse endurance, qui d’ailleurs était avec ceux-ci. Et donc bref, Antoine nous fait un super programme, mais pour être sûr d’être prêt sur mes échéances que moi j’ai décidées et qui ne sont pas forcément les mêmes que celles du club, j’ai décidé de prendre un coach à côté. Laurent Richard, si tu nous écoutes, RL Sport Coaching, je veux le citer, je ne veux pas faire sa pub, mais je veux le citer.

Ermanno : Et donc voilà, j’ai rencontré Maud à ce moment, enfin sur un stage de natation, et puis on est ressorti de là en disant « Eh Laurent, tu ne voudrais pas nous coacher au passage ? »

Nicolas : Donc voilà.

Ermanno : Cool, cool, belle histoire. J’enverrai un petit message à Maud pour le coup. Tu ne nous as pas dit la date de votre triathlon ?

Nicolas : On a choisi une date où on pouvait faire un beau fait d’artifice à la fin du triathlon, histoire que ça soit quand même cool et que les gens restent faire la fête avec nous. Donc on va faire ça le 13 juillet cette année.

Ermanno : Magnifique, magnifique, le calendrier est avec vous.

Nicolas : Eh bien, ça permet de se dire. Oui. Alors, j’ai essayé, je n’ai pas encore réussi, mais j’ai quand même essayé d’expliquer à la mairie de Chaumont qu’il serait bien de déplacer le feu d’artifice pour le faire sur le site d’arrivée de la course. Je ne suis pas sûr que je vais y arriver, mais voilà, effectivement, on a essayé de choisir une date. Pourquoi on a choisi cette date-là ? Parce qu’on s’est dit que ça permet d’avoir les gens qui ne sont pas encore partis en vacances. Il n’y a pas grand-chose dans le coin.

Nicolas : Alors, quand je dis pas grand-chose, il y a quand même des choses pas très loin, mais il n’y a pas grand-chose dans le coin aux alentours de ces dates-là. Le meilleur week-end aurait été le week-end d’avant, sauf que cette année, il y a le Tour de France qui passe à Chaumont le week-end d’avant. Donc, on ne peut pas test. Si on demande à la préfecture de nous laisser faire une course, ils ne nous laisseront pas faire une course. Je pense, oui. Voilà. Donc, ça va être vraiment la fête du sport toute la fin du mois de juin et le début du mois de juillet. Et donc, on fait ça le 13 juillet. Et puis, on a parlé d’elle un petit peu, mais on va en reparler un petit peu parce qu’on a quand même la chance d’avoir une marraine d’exception sur ce… Oui. Sur ce Haute-Marne Tri, puisque Alexia nous fait le plaisir et l’honneur d’être marraine de l’édition. Et elle l’a dit elle-même sur ses réseaux, venez découvrir la plus belle région de France sur un triathlon. Donc, je vous invite tous à venir effectivement découvrir la plus belle région de France. Et je n’ai pas de mal à le penser. Pourtant, je suis mécin d’origine, mausélande d’origine, mais je n’ai pas de mal à penser que la Haute-Marne, c’est vraiment une très, très belle région en France. Et notamment pour le triathlon, c’est vraiment ça.

Ermanno : Bon, écoute, j’espère qu’on sera nombreux à venir. Il reste des places, là ?

Nicolas : Oui, oui, il reste des places. Il reste beaucoup de places. Beaucoup, beaucoup de places. On a limité les inscriptions à 100 sur le XS, 130 sur le M. Et puis, pareil, sur le L, en visant, si on arrive à faire 80 participants par course, ça serait cool. Aujourd’hui, il reste, tu vois, là, je viens de me connecter en direct. Il reste 120 participants. Il reste 120 de place sur le L. On a très peu d’inscrits pour le moment.

Ermanno : OK, ouais. Il y a un nom minimum ? Parce que s’il y a 10 personnes, j’imagine que vous ne tenez pas le triathlon ?

Nicolas : On n’a pas fixé de minimum parce qu’on n’a pas voulu se donner l’opportunité d’avoir cette chance-là. Effectivement, si on est trop peu, on ne fera pas. On annulera. On adaptera. On verra bien ce qu’on fait. Parce qu’effectivement, pour 10, on ne va pas pouvoir bloquer les routes et lancer les 10. Ce type de regard. J’ai quand même un peu de confiance en me disant qu’on est en retard sur la com. Mais on l’a commencé et on s’entête à le faire plutôt bien. C’est aussi pour ça que je t’avais contacté en disant, viens, on parle de ça. Tu vas peut-être nous aider à trouver des curieux qui ont envie de venir voir la Haute-Marne et faire un nouveau triathlon. Et donc, on parie sur le fait qu’il y a encore un mois, un mois et demi devant nous pour trouver des inscrits et qu’on fera la course.

Ermanno : Écoute, on suivra ça avec. Attention, moi, je croise les droits. Je suis sûr que ça va bien se passer et que vous allez passer un bon moment. Nicolas, merci encore. J’allais te poser la question habituelle. Comment est-ce qu’on fait pour devenir triathlète? En fait, je n’ai même pas besoin de te poser la question. On a fait tout un épisode là-dessus.

Nicolas : Je crois que j’ai fait un épisode sur comment devenir triathlète. Mais la seule réponse que je pourrais donner, c’est en étant curieux ou en ayant des potes à la con. Tu as des petits choisis. On peut faire les deux.

Ermanno : On peut être curieux et avoir des potes à la con.

Nicolas : Je pense que je pense que ça aide beaucoup. Mais clairement, c’est la curiosité et il faut. Je le répète, je l’ai dit un petit peu, mais il faut oser aller poser les questions. Il faut oser aller discuter avec les gens, même s’ils ont un vélo qui a l’air de coûter plus cher que ta voiture. Même s’ils ont un tee shirt qui doit. Tu dois te dire c’est des professionnels. Non, allez discuter. Le triathlète a l’air de loin. Peut être un peu. Pas très avenant, mais en fait, si il faut juste aller. Il faut juste aller briser la glace en disant bonjour et ça marche parce que parce que c’est comme ça que moi, j’ai vraiment progressé et je me rends compte que. Le monde est dans cette optique là. Quand tu poses des questions à un gars qui est d’ailleurs pas que dans le triathlon. Je parle du triathlon, mais globalement, quand tu discutes avec des gens, tu as l’impression de loin qu’ils sont inaccessibles. En fait, tu te rends compte que c’est des gens comme toi et les autres et qu’ils ont probablement très envie de partager leur passion.

Ermanno : Le bon tuyau. Merci. Et on l’a vu, nous, d’ailleurs, parce qu’on a quand même Frédéric Van Lierde qui a préfacé notre livre et effectivement, il suffit de prendre contact, d’échanger. Et parfois, tu as des magnifiques surprises. Tu tombes sur un mec comme Fred, champion du monde Ironman en 2013, multiple vainqueur de l’Ironman de Nice et le mec imite, il t’invite à venir boire le café chez lui. Donc, franchement, oser, oser, c’est peut être le maître mot. Comment devenir triathlète ? Oser.

Nicolas : C’est clair. Tout à fait d’accord. Super.

Ermanno : Merci beaucoup, Nicolas. Dernière chose. Où est ce que toi, on te suit, on t’encourage, voire aussi, où est ce qu’on s’inscrit pour le triathlon ?

Nicolas : Alors, où est ce qu’on s’inscrit pour le triathlon ? On a un site qui ne marche pas trop mal, qui s’appelle Haute-Marne-Triathlon. Donc, haute-marne-triathlon.fr. Donc, il y a toutes les informations sur le site, mais je pense que tu les mettra, tu les mettra quelque part. Bien sûr. Voilà. Donc, ça, c’est le site de l’épreuve. L’inscription se fait sur les sites habituels d’inscription. Anciennement NJUKO, maintenant TV, mais pour les triathlètes ou pour les athlètes habitués, ils savent. Mais tous les liens sont sur le site. La description de toutes les épreuves, les horaires, les tarifs, tout est sur le site. Où est ce qu’on me suit, moi ? De manière professionnelle sur LinkedIn, mais on ne va pas beaucoup parler de triathlon sur LinkedIn. Enfin, on pourra en parler, mais en tout cas, moi, je ne fais pas trop de nouvelles de triathlon sur LinkedIn. Nicolas Hoekman. Et puis sinon, les traditionnels, enfin traditionnels, les réseaux sociaux de plus de 30 ans. Donc, les Facebook et Instagram. Nico Hoekman, je crois, sur Insta, ça doit être Nico Hoekman. Et sur Facebook, c’est pareil. Et puis, sur Strava, pour ceux qui ont envie de voir les conneries que je fais, parce que je décris, enfin, tout ce que je fais sur Strava, de toute façon, je n’ai vraiment rien à cacher. Au contraire. Donc, voilà.

Ermanno : Super. Écoute, merci. Je mettrai tout ça dans les notes de l’épisode. Et puis, on te souhaite bonne continuation, bonne organisation. Et puis, bon, Gérard Maire, cette année ?

Nicolas : Non, pas cette année. Pas cette année. Je me suis dit que je ne ferais pas Gérard Maire cette année, parce que ça y est, j’ai fait les trois distances. Et que le soir-là, ça me gonflait d’aller faire la foire d’empoigne pour choper un dossard. Et surtout, Gérard Maire s’attend toujours le week-end du forum des associations à Chaumont. Et j’aimerais bien être là pour supporter mon coach qui est tout le temps là pour vendre le club, pour présenter ce qu’on fait. Et donc, cette année, je serai à ses côtés pour présenter encore un peu plus les belles activités qu’on propose au forum des assos et pour pouvoir continuer de promouvoir le triathlon au sein de la ville. Super.

Ermanno : Vous avez compris. Si vous n’êtes pas à Gérard Maire cette année, vous filez à Chaumont et puis vous allez à la fête des assos. Et comme ça, vous aurez l’occasion de rencontrer Nicolas et le coach et plein de gens. Je suis sûr du tri. Merci beaucoup, Nico. À bientôt. À bientôt. Merci d’avoir écouté cet épisode jusqu’au bout. Nous, on a pris beaucoup de plaisir à l’enregistrer. Alors, si ça vous a plu, vous pouvez nous suivre sur nos réseaux sociaux Instagram, LinkedIn et Facebook. On se rejoint maintenant sur devenir-triathlète.com. Vous allez retrouver l’ensemble des épisodes, mais aussi des outils, des ressources et des conseils gratuits pour débuter, progresser ou performer en triathlon. On ajoute toutes les semaines de nouvelles ressources. Si vous avez une idée d’invité, n’hésitez pas à nous parler. Vous pouvez nous envoyer un petit message. Et si vous voulez être accompagné sur vos prochains objectifs sportifs, connectez-vous sur opentri.fr et on se fera un plaisir de vous aider. Alors, n’hésitez pas. On se retrouve tout de suite sur devenir-triathlète.com et opentri.fr. Salut les sportifs.

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